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Historique

– La troisième étoile, the third star : Jaroslav Halak! Le deuxième étoile, the second star : Jaroslav Halak!! La première étoile, the first star : Jaaaaaroslaaaaav Ha-laaaaaak!!!

Je suis vidé. Dire que j’ai passé à un cheveux d’aller voir le match… Tant mieux j’imagine, vu que ma fiche comme spectateur au Centre Bell est encore pire que celle du CH en série (1 en 13; pas de farce). Et je ne voudrais pour rien au monde changer la moindre chose à cette soirée qui survivra longtemps au passage du temps.

Que dire de plus? C’était incROYable (en hommage au vieux poster de Patrick Roy avec «incROYable» écrit dessus), mémorable, historique même. L’une de mes plus belles soirées en tant qu’amateur de sport et fan du Canadien. Que diriez-vous de revivre les différents temps forts cette soirée magique en vous parlant tour à tour des différents acteurs qui ont marqué cette inoubliable partie?

Jaroslav Halak : Que le CH gagne cette série ou non, que Halak soit échangé ou non cet été, le Slovaque possède maintenant une place unique dans le grand livre du Canadien de Montréal. Sa performance de 53 arrêts dans la victoire de 4-1 du CH constitue un record d’équipe pour match éliminatoire disputé en 60 minutes. Voilà pour le livre des records. Maintenant, selon mon humble avis, Halak a peut-être livré ce soir la meilleure performance par un gardien du Canadien en série. Pas la plus importante, mais la meilleure.

Note : C’est clair que les amateurs du hockey-comme-dans-le-temps-d’Eddie-Shore ne vont pas apprécier que Halak détrône Dryden (contre Boston en ’71) et Roy (contre les Rangers en ’86). Et dans le cas de Dryden, je peux probablement leur donner raison puisque le CH a battu cette année-là une équipe qui rencontre peu de comparaisons dans les annales de la LNH (ça, et le fait que cette victoire en 7 matchs représente la plus grande surprise de l’histoire des séries). Néanmoins, à ceux qui en doutent, je répondrai simplement : attention, je ne parle pas d’une performance jugée sur 20 matchs, mais d’un seul match. Et dans ces conditions, on n’a pas le choix d’attribuer la couronne à Jaroslav Halak.

Ce soir, le jeune Slovaque a affronté un bombardement de 94 tirs, dont 53 ont touché la cible (c’est-à-dire lui, vu qu’un 54e a touché les cordages), administré par l’une des meilleures offensives de l’histoire de la ligue (j’en suis déjà à 4 «histoire/historique» dans mon texte, je vous l’avais dit que c’était historique comme performance). Dans les faits, cette édition des Capitals est la deuxième meilleure offensive que le Canadien a affrontée en série depuis 100 ans et demi, la top étant toujours les Bruins de 1971 (399 buts totaux, 76 buts pour Esposito, 102 passes pour Orr et 4 joueurs de 100 points). De ces 54 tirs, ils s’en trouvent certainement une vingtaine qui étaient terriblement dangereux pour ma haute pression. Mais pour Halak, c’était comme lui lancer un ballon de plage. Aussi, à un moment donné, suite à 3-4 beaux arrêts de la mitaine, on a senti les Caps plier du genoux pour la première fois. Tout lui semblait si facile, même les arrêts les plus compliqués. Tellement que j’en étais étonné lorsqu’ils ont finalement réussi à le percer (maudit O’Byrne, mais bon, je ne t’en veux plus OB, continue ton bel ouvrage).

les ovations debout lors de son 50e arrêt et lors de sa première étoile resteront certainement l’un des grands moments de la saison 2009-2010.

Mike Cammalleri : Le petit ailier commence lentement à se forger une réputation d’homme des grandes occasions depuis qu’il est débarqué en ville. Jamais le Canadien n’aurait gagné ce soir sans ses 2 buts, spécialement son premier qui a permis encore une fois au Montréalais d’ouvrir le score. Son chandail numéro 13 sera bientôt le chandail numéro 13 le plus populaire à travers la province depuis les beaux jours de Pierre Lambert avec le National de Québec. Pas mal pour un sosie de Jon Favreau.

Maxim Lapierre : Le nouvel ennemi public numéro un à Washington. Si vous trouvez que Ovie est hué à Montréal, attendez-vous à ce que la face à claque du Canadien s’attire les foudres du public mercredi prochain. Ça va gueuler mes amis.

Cela dit, malgré ses deux pénalités stupides pour plongeon, Lapierre vient de disputer de loin son meilleur match de l’année. Il était constamment dans la face des défenseurs et du gardien Varlamov, et si j’étais un joueur des Caps, je ne serais même plus capable de le voir en carte Upper Deck tellement il a une face à fesser dedans. Il a définitivement le sourire le plus fendant depuis les beaux jours de Lyle Odelein. N’en demeure pas moins que j’étais vraiment content pour lui lorsque son tir a trompé le gardien des Capitals.

Jell-o Gorges : Josh Gorges est en train de faire passer Gainey pour un pur génie. Ça veut tout dire.

Andrei Markov : Après un lent départ, il joue enfin le hockey qu’on attendait de lui. Il n’est peut-être pas le capitaine de l’équipe, mais c’en est quand même le général. Ce n’est pas pour rien que depuis les trois derniers matchs, son temps de glace avoisine la demi-heure.

À noter aussi que c’est depuis qu’on lui a joint O’Byrne, qu’on a retrouvé le Markov des beaux jours. Juste pour ça, je fermerais les yeux sur les inévitables erreurs du jeune défenseur. De toute façon, OB est loin d’être le pire sur la glace et sa robustesse est certainement fort appréciée par ses coéquipiers.

Tomas Plekanec : Son efficacité lors du 5 contre 3 en première période valait largement les prouesses de Henrik Zetterberg lors du fameux 5 contre 3 en finale lors des séries 2008. Épique, rien de moins. Ce n’est que justice que ce soit lui qui ait enfoncé le clou en fin de match.

P.K. Subban : Oh qu’il était nerveux le jeune homme. Il aura beau dire que pour lui ce n’était qu’un autre match, on pouvait clairement sentir qu’il était nerveux en début de match. Mais pour un bonhomme qui a joué une prolongation la veille avec Hamilton, je l’ai trouvé plutôt excellent. Je ne sais pas pour vous, mais je l’ai trouvé bien plus solide que Bergeron, autant dans sa zone qu’en avantage numérique. Et mine de rien, ce joyeux personnage a quand même 3 points en 3 matchs avec le grand club.

Par contre, ça serait bien si la foule pouvait tempérer ses ardeurs à son endroit, le jeune homme semble du type à s’emporter facilement (principalement sur la glace). Ne créons pas un nouveau Latendresse ou un Carey Price. Deux c’était déjà assez comme ça.

USS Hal Gill, alias Paul Bunyan : C’est décidé, d’ici à fin de la série, j’offre un nouveau surnom au USS Hal Gill. Comme il abat un boulot colossal depuis le début des séries, autant en désavantage qu’à 5 contre 5, et qu’il mesure 10 pieds 7 pouces, désormais je l’appellerai Paul Bunyan. Pour ceux qui ne pige pas la référence, il y a toujours Google.

Jacques Martin : Dans la plupart des sports d’équipe, si on remarque le travail d’un entraineur, c’est parce qu’il a coûté le match à son équipe. Ce soir, Jacques Martin s’est fait remarquer pour de très bonnes raisons. Son temps d’arrêt en deuxième période fut l’un des points tournants du match. Un deuxième bon match en deux soirs pour le coach du Canadien. Même que sa cravate n’était pas si pire ce soir. L’homme est aussi en feu que John Creasy.

Les fantômes : Ils sont de retour, bien installés dans les hauteurs du Centre Bell. Oh que oui! J’ai vu des trucs ce soir qui m’ont semblé surnaturels, rien de moins. Combien de fois, les Caps ont manqué des cages ouvertes? Combien des bons favorables ont profité au Canadien? Pour moi, c’est clair que le Rocket, Morenz et cie veillaient au grain. Je crois même avoir aperçu le grand Jean Béliveau leur faire un clin d’œil à un certain moment.

* * *

Eh bien, le 4 de 7 est maintenant rendu un 1 de 1. Do or die, comme le dirait si bien Barney le dinosaure.

Alors, on la gagne cette série oui ou merde!? Honnêtement, je ne pense pas. Halak ne pourra pas arrêter de nouveau 50 tirs et vous pouvez être sûr que Washington en décochera au minimum 50 lors du dernier match. Mais c’est ça qui est formidable avec les 7e matchs, tout le monde y va à fond comme s’il n’y avait pas de lendemain (surtout que pour l’une des deux équipes, c’est vrai qu’il n’y aura pas de lendemain).

Je suis certain que les joueurs des Caps, comme ceux du CH, seront prêts mercredi, et victoire ou défaite, nous aurons vraiment eu droit à une série mémorable, voire historique.

Maxime Paiement

Critique sportif

Le USS Hal Gill, Jacques Martin et les fanions du Canadien

Les Capitals vont probablement éliminer le Canadien lors du prochain match. Mais gagne ou perd ce soir, on peut désormais affirmer sans se tromper que cette édition du CH n’a définitivement rien à voir avec la tristement célèbre édition 2008-2009. Jamais l’équipe de l’an passé ne se serait battue avec l’énergie du désespoir comme la courageuse équipe que j’ai vu jouer vendredi soir.

Cette équipe est loin d’être parfaite, mais ce qu’elle m’ont montré depuis le début de cette série, et tout particulièrement lors du dernier match, m’a permis de faire «la paix» avec cette saison en montagne russe. Mieux encore, de me réconcilier avec certains joueurs, à commencer par le USS Hal Gill.

Avant le début de la saison, je connaissais relativement peu le USS Hal Gill. Par le passé, j’avais souvent vu les joueurs du CH le battre de vitesse et le faire mal paraître. De plus, comme j’ai suivi la marche des Penguins vers la Coupe Stanley au printemps dernier, j’avais une assez bonne idée de ses limitations. Même que rendu au 7e match de la finale, étant donné que je prenais ouvertement pour Pittsburgh, j’étais absolument terrifié chaque fois que le USS Hal Gill était sur la glace. Inutile de vous dire à quel point sa venue avec le CH cette année m’enchantait autant qu’un Q-tips dans mon urètre (iiiiiiish!).

Tout au long de la saison, je me suis servi du USS Hal Gill comme bouc émissaire pour les hauts et les bas du Canadien. En fait, depuis que j’ai commencé cette page en octobre dernier, je ne crois pas avoir été une seule fois «gentil» avec le USS Hal Gill. Horripilé par sa lenteur et par son incapacité à sortir la rondelle de sa zone, j’étais à peine capable de lui reconnaître ses rares qualités (spécialiste en désavantage, bonne présence dans la chambre). À mes yeux, il incarnait à lui seul tous les défauts de la brigade défensive montréalaise.

Depuis le début des séries, comme tout le monde, je découvre un nouveau USS Hal Gill. En plus d’exceller en désavantage numérique, il bloque une tonne de tirs (20 en 5 matchs; il mène d’ailleurs la ligue à ce chapitre), il nettoie le devant du filet et trouve le moyen de neutraliser les gros canons des Caps. Soir après soir, il est constamment l’un des deux ou trois meilleurs défenseurs du CH. Or, ce que je n’avais pas compris jusqu’ici, ce que je n’avais pas saisi dans son jeu, c’est que le USS Hal Gill que l’on voit depuis le début des séries ne pourrait jamais maintenir ce rythme pendant les 82 matchs que durent la saison régulière. Si c’était le cas, il n’en resterait plus grand-chose une fois les séries commencées. Le gros bonhomme nous avait caché qu’il avait une autre gear dans son jeu, une gear spécialement réservée pour les séries. (Petit cachotier va!)

Suite à son chef-d’œuvre de vendredi, je m’étais même promis de cesser de l’appeler le USS Hal Gill d’ici la fin des séries, mais comme je ne peux me résigner à abandonner cet excellent surnom (qui n’est pas de moi, soit dit en passant), j’ai décidé que ce serait le USS Hal Gill jusqu’à la mort. Par contre, désormais, il ne sera plus le USS Hal Gill à cause de sa taille et de sa légendaire lenteur, mais parce qu’en ce moment, ce gentil géant représente souvent la dernière ligne de défense du Canadien.

* * *

Il n’y a pas que le USS Hal Gill qui a connu son meilleur match de l’année vendredi soir, le toujours trépidant coach Jacques Martin aussi (même son horrible cravate a connu un fort match).

La performance de Martin lors du cinquième match est l’une des meilleures qu’il m’a été donné de voir par un entraineur du Canadien. Même si je continue de penser que Martin n’est pas le bon coach pour cette équipe, personne n’aurait pu faire mieux lors du dernier match. L’équipe était bien préparée, motivée, mais surtout bien dirigée. Tout le monde retiendra sa décision de placer Moen sur le 1er trio, mais personnellement, j’ai été davantage impressionné par la façon avec laquelle il a géré son banc. Son utilisation de ses défenseurs ne fut rien de moins que magistral. Bergeron et Hamrlik n’ont cessé de couler le CH depuis le début de la série, conclusion : il l’est a laissé sur le banc pour la troisième. De notre salon, ça peut nous sembler une évidence, mais dans le feu de l’action, ça demande de la maîtrise et du cran.

Tout au long du match, même si c’était Boudreau qui bénéficiait du dernier changement, c’est Martin qui a eu le dernier mot. Évidemment, si un coach vit et meurt avec son gardien, et on peut dire que Halak lui a sauvé la peau à une couple de reprises lors du dernier match, ça ne change rien au fait que Martin a coaché une sacrée game. Pour paraphraser un poète bien connu : chapeau Jacques, chapeau!

* * *

Depuis quelques jours, j’entends constamment à la radio, à la télé, dans des soupers, que le la fièvre du hockey n’est pas aussi forte à Montréal que l’an passé ou l’autre année d’avant. Ce qui me fait rire à chaque fois, c’est que ces grands spécialistes de la prise de température de la partisanerie se servent toujours du nombre réduit de petits fanions qui flottent aux fenêtres des voitures. Je peux vous partager ma théorie à ce sujet? Oui!? Merveilleux.

Ces petits fanions ont fait leur apparition à Montréal suite au Mondial 2006. Ce n’est que deux ans plus tard, lors de l’incroyable saison 2007-2008 du CH, qu’ils sont réellement devenus à la mode. On en voyait alors sur pratiquement une voiture sur deux. Mais vous savez ce qu’il a de particulier avec les modes? Elles se démodent. C’est con, hein? Déjà que le petit drapeau était un peu quétaine au départ (sympa, mais quétaine), il ne faut donc pas se surprendre que 2 ans plus tard, on n’en voit de moins en moins.

Non, je peux vous assurer que la fièvre des séries est au moins aussi vivante que l’an passé. Spécialement l’an passé. Rappelez-vous, le Canadien était dans un état lamentable il y a un an et les Bruins n’avaient eu aucun mal à les écarter en 4 petits matchs. Vous ne me ferez pas accroire que les gens aimaient davantage cette équipe-là que notre courageuse et sympathique bande de joyeux drilles de cette année. On verra bien ce soir, lors du 6e match à Montréal, si la fièvre des séries est pognée en ville ou pas.

* * *

Je me doutais bien que le Canadien avait encore un autre match de 2-1 dans ses tripes avant de disparaître jusqu’en octobre prochain. Je croyais qu’il serait survenu un match plus tôt, mais je suis néanmoins bien content que nos favoris aient réussi à prolonger cette série un peu plus.

À chaque nouvelle partie, j’en apprends davantage sur cette équipe que je ne connaissais que très peu en début de saison. Après tout, si ce n’était des playoffs, jamais je n’aurais fini par apprécier Jacques Martin et le USS Hal Gill à leur juste valeur. À l’inverse, probablement que je me bercerais encore d’illusions à propos de Price, Hamrlik et Bergeron. J’imagine que c’est pour ça que les vieux de la vieille disent toujours que c’est dans l’adversité que l’on reconnaît les vrais. (Les vrais quoi!? Les vrais rideaux de douche!? J’exige plus de précisions. Tout ce que je sais, c’est que jadis, Molson les saluait, les vrais.)

Grâce aux efforts incroyables des joueurs et au brillant coaching de Jacques Martin lors du cinquième match, nous aurons droit à une sixième partie. Une partie à Montréal de surcroit. Que demander de mieux!? Après tout, c’est pour ça que l’on sue sang et eau pour cette équipe. Parce qu’on l’aime inconditionnellement (malgré toutes les frustrations qu’elle peut nous faire vivre), mais surtout parce qu’on finit toujours par s’attacher à ses membres, quand bien même on aurait passé 82 matchs à sacrer après eux.

Bonne game à tous ce soir, et puisse le CH nous offrir encore une autre partie de plus!

Maxime Paiement

Critique sportif

6 facteurs qui expliquent pourquoi les Capitals vont sortir le CH en 5

Comme je le disais plus tôt, c’est votre jour de chance aujourd’hui étant donné que je vous offre deux chroniques pour le prix d’une seule. Donc, dans un premier temps, nous avons passé en revue les 5 raisons qui me font croire que le CH peut surprendre les Capitals en 6. Maintenant, il est temps de nous pencher sur les 6 raisons qui me font penser que les Capitals vont aisément sortir le Canadien en 5 :

1- Jacques Martin

Pouvez-vous m’expliquer comment il se fait qu’un entraîneur plutôt compétent, qui a effectué somme toute du bon boulot durant l’année, puisse représenter LE maillon faible d’une équipe? C’est étrange le hockey parfois, non?

Qu’on me comprenne bien, je ne suis pas en train de dire que Jacques Martin est un vieux con fini, aux trop grandes oreilles, qui fait les pires choix de cravate au monde… Je dis simplement que Jacques Martin est un vieil entraineur un peu dépassé, aux trop grandes oreilles, qui fait les pires choix de cravates au monde, et dont le style ne correspond absolument pas aux joueurs du CH. Nuance.

Maintenant qu’on l’a observé durant toute une saison, personne ne peut me convaincre que le «système» faussement hermétique que l’entraineur essaie d’inculquer aux CH fit parfaitement le groupe de joueurs qui lui a été confié. Je regrette, mais pour une équipe «défensive», le Canadien éprouve beaucoup trop de difficultés à sortir la rondelle de son territoire et commet énormément de revirements en zone neutre. Mais pourquoi en est-il ainsi?

J’ai l’impression que Jacques Martin est tellement obsédé par le jeu «sans la rondelle» qu’il oublie de parler des «passes de bâton à bâton» avec ses joueurs. À quoi ça sert de faire pratiquer ad nauseam le positionnement sur la glace quand tes joueurs ne sont même pas capables de compléter deux passes!? À chaque fois que les joueurs ont l’air de pee-wee sur la glace, c’est parce que leurs passes sont trop longues. C’est immanquable. Durant un match, c’est la faute aux joueurs. Pendant toute une saison? Ça devient la responsabilité de l’entraineur.

Note : Parlant de longues passes… La bombe au centre? Pu capable. Voulez-vous bien me dire c’est quoi l’idée de CONSTAMMENT tenter d’envoyer un coéquipier en échappé quand il n’y en a JAMAIS un qui marque lorsqu’il est seul contre le gardien!? On a la pire équipe de la ligue pour marquer sur un échappé et pourtant, les joueurs continuent d’essayer la bombe. Me semble que l’entraineur aurait dû intervenir dès le deuxième match à ce sujet, non?

Le Canadien, de par ses habilités individuelles, devrait être avant tout une équipe d’échecs avant soutenus et de possession de rondelle, un peu à l’image des Sabres ou des Predators. Beaucoup de passes courtes, beaucoup de vitesse et du jeu responsable dans son territoire. À la place, on a droit aux longues passes dans les patins et à du dumping de marde. Et pour cela, moi je blâme l’entraineur. Et ses cravates.

2- Jacques Martin

Juste pour être bien certain que nous nous étions bien compris.

3- Une fiche de 2-1-1

Depuis dimanche, dès qu’un chrétien tente de convaincre un autre chrétien (y a beaucoup de chrétiens à Montréal) que le CH a des chances de causer une surprise en première ronde, il lui sort la fiche «gagnante» du Canadien contre les Capitals cette année : 2-1-1 (2 victoires, une défaite et une défaite en surtemps). Vous savez ce qui est drôle avec les fiches de 2-1-1? C’est que l’adversaire se retrouve aussi avec une fiche de 2-1-1. C’est con, hein?

Ça me fait penser à l’histoire du verre à moitié plein et du verre à moitié vide, les optimistes diront que le CH a eu le dessus sur Washington, les pessimistes diront que c’est le contraire. Mais si j’étais nous, je ne me fierais pas trop à la fiche du CH contre les Caps avant de faire des prédictions pour nos pools des séries.

4- Le USS Hal Gill et la marine canadienne

Avec le USS Hal Gill en tête, nous avons certainement la flotte de défenseurs la plus lente des séries et peut-être de toute la ligue. Je me souviens au printemps passé, alors que Pittsburgh était en finale, à chaque fois que le USS Hal Gill était sur la glace, je devenais subitement nerveux. Et je ne suis même pas fan des Penguins. Bon Dieu qu’il est lent! Il en est même comiquement lent.

Le pire c’est que si Hamrlik et Spacek ne sont pas des porte-avions comme le USS Hal Gill, il n’en demeure pas moins que les vieux Tchèques ne sont pas des vedettes lance-torpilles pour autant. J’ai bel et bien l’impression que la série pourrait rapidement prendre des allures de Pearl Harbor lorsque les flying Capitals vont se mettre à piquer vers la marine canadienne. Ça fait peur.

Inutile de vous dire à quel point j’ai hâte que l’ère P.K. Subban débute à Montréal.

5- Théo

José Théodore (on va laisser tomber le «ée» si vous voulez bien, histoire ne pas trop le piquer au vif), est peut-être le meilleur gardien de l’histoire des premières rondes. Ça vous parait tiré par les cheveux (renforcés au Propecia)? OK, nommez-moi un autre gardien qui a causé autant d’up-set que Théo en première ronde. Par trois fois déjà, il a éliminé une équipe largement supérieure en première ronde (Boston en 2002 et en 2004, puis Dallas en 2008), et à chaque fois, il avait été de loin le grand responsable du triomphe. Son problème, c’est passé la première ronde. À chaque fois, la deuxième ronde fut son Waterloo.

Ironie du sort, les deux dernières fois que le Canadien a surpris le monde du hockey en éliminant la meilleure équipe de sa conférence, c’est Théo qui gardait la cage. Cette fois, il est de l’autre bord et il a l’une des meilleures offensives de l’histoire devant lui.

La foule du Centre Bell va certainement tenter de le déconcentrer (Théééééooooo! Théééééooooo!), et peut-être même y parvenir, mais entre vous et moi, ça ne fera pas une grande différence.

6- L’Ours russe

Nous sommes dans une clairière, en forêt, près d’un pont de pierres et de briques. Un jeune gardien Slovaque, les genoux à terre, est encerclé par les joueurs des puissants Capitals de Washington. Autour du Slovaque, se trouvent tous ses coéquipiers massacrés à l’exception d’un autre gardien encore plus jeune; ils sont désormais seuls. L’entraineur Bruce Boudreau s’approche et se penche vers le jeune gardien.

BOUDREAU : Écoute-moi mon jeune ami… Vous n’avez plus d’équipe, vous êtes seul au monde. Je suis prêt à vous laisser la vie sauve à condition que vous nous concédiez la victoire.

HALAK : Sauf votre respect, Monsieur, je refuse.

On entend alors deux coups de bâtons raisonner du fond d’un profond tunnel noir situé sous le pont.

BOUDREAU : Tu entends ça?

HALAK : Oui.

BOUDREAU : C’est le capitaine Alexander Ovechkin. Tu le connais sûrement par son surnom : L’Ours russe.

On entend à nouveau deux coups émerger de l’obscurité. Pooow… Pooow… Ceux-ci figent le plus jeune des deux gardiens comme s’ils étaient des coups de tonnerre.

HALAK : J’ai entendu parler de l’Ours russe…

BOUDREAU : Que sais-tu exactement?

HALAK : Il frappe les gardiens de but avec une crosse.

BOUDREAU : En fait, il leur fait éclater la tête avec un bâton de hockey, voilà ce qu’il fait. Jaroslav, je te le demande une dernière fois. Si tu refuses encore avec respect, j’appelle l’Ours russe. Il prendra alors son long bâton de hockey et t’arrachera la tête avec.

HALAK : Fuck you!

Ravi, l’entraineur se relève aussitôt.

BOUDREAU : En fait, je suis content de t’entendre dire ça! Regarder Ovie massacrer des gardiens, c’est ce qui se rapproche le plus du hockey comme dans le temps d’Eddie Shore. (Vers le tunnel) Oviiiiie, on a un gardien ici qui veut mourir pour son équipe. Fais-lui ce plaisir!

La pièce The Surrender de Ennio Morricone commence à jouer.

On entend à nouveau l’écho des coups de bâton sur la brique battre tel un métronome de la mort. Le jeune gardien Slovaque est à genoux devant le tunnel obscur, résigné face à son destin. Jamais il n’a semblé si abandonné. Plus les secondes passent, plus les coups sur la pierre se font nombreux et forts. Pooow… Pooow…

Le plus jeune des deux gardiens sursaute et ferme les yeux à chaque coup de tonnerre. Le Slovaque, de sont côté, demeure stoïque et fixe de ses yeux bleus clairs le gouffre noir qui semble s’ouvrir à l’infini devant lui. Chaque coup qui résonne le rapprochant davantage de sa fin. Pooow… Pooow…

Alors que la pièce de Morricone atteint son paroxysme, émerge enfin du sombre tunnel une immense brute, armée seulement d’un long bâton de hockey. Les autres Capitals se mettent alors à crier leur joie. La brute s’approche tout près du jeune Slovaque et le regarde intensément. Le gardien lève les yeux vers son sort inéluctable.

L’Ours russe installe alors l’extrémité de sa crosse à la hauteur des oreilles du jeune gardien, tel un jouer de golf qui mesure ses distances, puis, d’un seul élan, il lui éclate la tête d’un violent coup. Puis, une fois sa victime à terre, il enchaîne avec de nombreux coups au crâne, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de ce qui constituait jadis la tête du Slovaque. Le tout sous les applaudissements nourris des joueurs et de l’entraîneur des Capitals.

L’autre gardien, terrorisé, se met à pleurer comme un veau. L’entraîneur s’approche de ce dernier.

BOUDREAU : À ton tour maintenant… Alors, tu nous la concèdes cette victoire ou non?

Maxime Paiement

Critique sportif

Le Canadien après 4 matchs

La fiche du Canadien après 4 matchs :

1 victoire morale, 2 défaites morales et une défaite en temps réglementaire. Ils ont joué pour .500 jusqu’ici, exactement comme prévu. Il n’y a pas lieu de paniquer.

Une autre prédiction qui s’est concrétisée :

Le USS Hal Gill est définitivement le joueur le plus excitant du Canadien. Dès qu’il est sur la glace, le jeu devient hautement palpitant (pour tout le monde, incluant les fans de l’équipe adverse). Je ne suis pas encore certain que ça soit une bonne chose par contre.

Maxime Paiement

Critique sportif

Victoire s’épelle G, C, G, S, G, M, M – Les 7 nouvelles lettres de Bob Gainey

(Ceci est une dramatisation, pas une reconstitution)

Vous êtes en train de jouer au Scrabble avec votre grand-mère sénile (ou pas, si vous n’êtes pas du genre à apprécier les jokes de grand-mères séniles). La partie est hautement tendue. Vous venez de piger 7 lettres : K, K, K, T, H, B, K. Tout espoir semble perdu, du moins le pensez-vous. Si certains joueurs tenteraient malgré tout de former un mot gagnant avec ces fantastiques lettres, vous, frappé par la froide lucidité d’un inspecteur fiscal, vous jetez vos 7 lettres (vous en auriez eu 11 que vous en auriez jeté 11). Soyons fous, pigeons 7 nouvelles lettres. Après tout, ça ne peut pas être pire.

Vos 7 nouvelles lettres sur lesquelles vous misez tout se lisent comme suit : G, C, G, S, G, M, M. Merde, encore 7 consonnes!

Aaaaaah, mais regardez-vous aller, tout de suite défaitiste. Dites-vous qu’avec les bonnes consonnes, si elles forment la bonne combinaison avec les voyelles qui sont déjà sur le jeu, on peut très bien gagner. Alors, regardons ensemble ces 7 nouvelles lettres de plus près.

G pour Gomez.

La pièce maîtresse. Pas le meilleur joueur mais le joueur clé. Pourquoi? Saute dans ta DeLorean McFly, parce qu’on va se payer un petit retour vers le passé.

Janvier. Alors à 6 points des Bruins et de la tête, Gainey n’est qu’à quelques détails près de finaliser une transaction avec le Lightning pour Vincent Lecavalier (selon la rumeur). Len Barrie, l’un des deux clowns propriétaires de Tamba Bay (le club, pas la ville), bloque la transaction. Sans qu’il y ait de cause à effet, la saison du Canadien s’est par la suite désintégrée.

Juin. Gainey tente toujours de transiger pour Lecavalier, Barrie parvient toujours à bloquer la transaction (toujours selon la rumeur).

30 juin. La veille de l’ouverture de la chasse (aux joueurs autonomes, pas aux chevreuils – à moins que Russ Courtnall ne sorte de sa retraite) et Bob Gainey n’a toujours pas de premier centre. N’oublions pas qu’il a été établi dans le billet précédent que Koivu ne serait pas de retour (What ungrateful sons of bitches…, etc.). Si Bob ne panique pas, c’est qu’il est mort ou adepte des voyages astraux, pensez-vous. Non en fait, Bob commence à paniquer. Et on le comprend. Si le marché s’ouvrait sans que le Canadien n’ait obtenu un véritable premier centre, sa moisson ressemblerait à celle des autres années (inutile de revivre ces chapitres douloureux).

Avec Gauthier, Brisebois et Timmins, Bob commence à regarder ses options. Brière? Pas question. Même si les Flyers sont prêt à tout pour le faxer à une autre formation, Brière bloquerait toute transaction vers Montréal. Marleau? Les Sharks ne sont pas désespérés, ils risquent d’être trop gourmand. Gomez? Les Rangers veulent liquider l’un de leur deux gros centres (on parle du salaire, pas du poids), préférablement Gomez. Ok… Gomez a déjà gagné sous un système défensif, il dégage un certain charisme. Why not. C’est ainsi que Gomez s’est amené à Montréal pour Chris Higgins, Ryan McDonagh, Pavel Valentenko et Doug Janik Tabarnak.

Est-ce que c’était le gros joueur de centre tant recherché? Non. Est-ce que c’était le meilleur centre disponible? Peut-être pas. Est-ce que Gainey a payé trop cher compte tenu du salaire et des joueurs échangés? Probablement. Est-ce qu’il avait le choix? Pas vraiment. À Colombus, on aurait laissé le club se vider et recommencé avec des choix au repêchage. Mais comme vous le constaterez au mois de février, on n’est pas à Colombus.

Gomez se fera à coup sûr huer au cours de la saison, on est à Montréal et il gagne 8 millions après tout. Mais avec cette signature, Bob stabilisait un tant soit peu sa barque.

C pour Cammalleri

La grosse prise de Gainey. Pour une fois, Bob a réussi à attirer un joueur convoité. Plusieurs équipes le voulaient et nous l’avons signé à un prix plutôt convenable. Il ne marquera jamais 40 buts pour Montréal mais des saisons de 30-35 buts, 70-80 points sont envisageables. Rien à redire. En outre, il ressemble à Jon Favreau époque The Replacements.

G pour Gionta

– Un Schtroumpf! Un nain! Gainey c’t’un criss de mongol! Pourquoi y a pas signé Kovalev ou Tanguay!? D’la marde, moi c’est fini le Canadien! (Ce qui ne pourrait pas être plus faux)

Les amis, on ne peut pas vouloir changer le club au complet et après ça dire :

– Ouais, mais on aurait pu garder Kovalev… Pis Tanguay… C’t’un p’tit gars d’ici. À un point par match, ça court pas les rues. Pis Koivu, s’il accepte de plus être le capitaine pis de jouer sur la 2e ligne, j’veux bien le garder moé. En tout cas, on peut pas laisser aller Komisarek!

Non, tu changes le club, ou tu ne le changes pas. Si tu ramènes les mêmes joueurs, tu obtiendras les mêmes résultats. Là dessus, bravo à Gainey d’avoir tenu à ses convictions (à la fois sa plus grande qualité et son plus grand défaut).

Et avant de parler de la Souris Atomique, une petite parenthèse sur Komisarek. Les gens, amateurs et certains médias, ont eu beaucoup de difficulté à comprendre Komi. Il a quitté le club qui l’a repêché et formé pour un club en apparence plus faible dans un marché (presqu’) aussi débile que Montréal (l’une des raisons évoquées). J’ai ma petite théorie là-dessus.

De un, c’était une question d’argent. Après la dernière saison, tout le monde savait que le Canadien n’offrirait jamais 5 ou 4,5 millions à un défenseur pas très efficace avec la rondelle et pas si dominant sans. De deux, contrairement à Higgins qui rêvait de jouer pour le CH, Komi n’avait pas de grand-papa et de papa fans du Tricolore. De trois, et c’est là que ma théorie diverge des autres, si tout le Québec au complet a eu vent des rumeurs (attention je vais le dire) d’agression sexuel et de viol qui ont tant circuler la saison dernière, je vous promets que les joueurs les ont entendu aussi (malgré ce qu’en pense le Maire de Tremblayville, il y avait bien assez de Québécois au sein du club pour que ça se rende). Selon toute probabilité (97% environ), ce n’était que des rumeurs. Des rumeurs qui ont pris des proportions folles. En fait, les médias (électroniques) ont viré carrément sur le top, ce qui a considérablement excité le public. Or, plusieurs de ces rumeurs touchaient directement deux des meilleurs amis de Komi chez le Canadien : Higgins et Price. Je vais me répéter juste pour être certain de me faire comprendre : CE N’ÉTAIT QUE DES RUMEURS. Bon, je ne suis ni le Doc Mailloux ni psychologue, mais si je peux me permettre une hypothèse, je crois que c’est là où Komisarek trace la ligne. Me faire harceler par des fans mongols, ok. Les fans mongols qui traitent mes amis de violeurs, pas ok.

Revenons à Gionta. Pourquoi Gionta? Parce que Gomez. Mais pourquoi pas Tanguay? Parce que pas Lecavalier. Moi aussi, j’ai rêvé d’un duo Lecavalier-Tanguay tout l’hiver. Aujourd’hui, c’est un vieux juif retraité qui aura la chance de les voir patiner ensemble. Ainsi va la vie. Mais les amis, lorsque Tanguay connaîtra une très bonne saison à Tampa Bay, ne vous excitez pas le poil des jambes, Alex n’aurait pas obtenu les mêmes résultats avec Gomez ou Plekanec comme centre. Aussi certain que Céline Dion n’a pas de fausses boules.

Gionta donc (c’est fou tout ce qu’il y a à dire sur sa signature). Comme on a pu le voir lors des matchs préparatoires, il possède le style et le caractère parfait pour plaire aux amateurs. En fait, je vais y aller d’une prédiction : il sera le favori de la foule. 25 à 30 buts par saison et beaucoup de détermination. Vraisemblablement une bonne signature.

S pour Spacek

Sa signature semble faire du sens. S’il a bien fonctionné à Buffalo, il devrait fonctionner ici. Les deux clubs sont très semblables. Passons.

G pour Gill

Déjà le favori de ce blog. En premier lieu, établissons tout de suite une chose. À partir de maintenant, Gill devra en tout temps être désigné par son joli sobriquet : le USS Hal Gill. Comme dans « Le USS Hal Gill perd à nouveau la rondelle à sa ligne bleue… » ou encore « Un autre revirement commis par le USS Hal Gill, son sixième ce soir. » Malgré son petit salaire, il sera l’un des joueurs les plus hués cette saison. Un véritable cône humain – d’ailleurs, il me semble que Tecnic prévoyait justement faire pratiquer les apprentis conducteurs de Zamboni en le contournant. Ne soyez pas surpris si les amateurs n’exigent rien de moins qu’un recours collectif d’ici les Jeux Olympiques. Et lors de sa deuxième saison, il aura droit à une place réservée à son nom dans les gradins ou simplement échangé. Bref, nous aurons beaucoup de plaisir.

Juste un dernier petit commentaire sur la signature du USS Hal Gill. Je vous avouerai que je ne n’ai pas très bien compris pourquoi Bobinette n’avait pas allongé un peu plus le bras pour rapatrier François Beauchemin. Sans égard aux différentes rumeurs portant sur les réelles intentions du joueur et du club, je crois que le Canadien aurait dû courtiser plus ardemment le Sorellois. Meilleur en tout point que notre porte-avion, peu importe son état de santé. Le sujet est clos, je n’y reviendrai plus.

M pour Moen

Bonne réputation. Peut-être légèrement surévalué parce qu’il a joué pour de très bonnes équipes, mais il a connu des séries 2007 exceptionnelles. Jusqu’ici, il n’impressionne guère, mais laissons-lui le temps. Au pire, il sera facile à échanger (à Toronto).

M pour Mara

Une location 12 mois, zéro taux d’intérêt. Je n’ai rien d’autre à dire sur le sujet.

Ce qui conclut la fructueuse pige estivale de Bob Gainey (Curtis Sanford, on s’en câlice). Comme nous le verrons probablement demain, lors de mes 10 prédictions sur la saison qui ne se matérialiseront pas, je ne m’attends pas à une grosse première moitié de saison de la part du Club Hockey Canadien. Mais une fois passé les Jeux Olympiques, le CH devrait trouver un certain erre d’aller qui devrait le transporter au-delà de la première ronde (mais pas davantage).

Maxime Paiement

Critique sportif


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