Posts Tagged 'Les séries'

Il y aura un 7e match!

Ce soir, je vais simplement me contenter d’une déclaration que Kris Letang – un joueur que j’apprends à détester un peu plus à chaque jour – a fait après le 2e match : «Rendu au septième match, ils ne seront plus capables de suivre.»

Eh bien mon petit Christ, on y est pratiquement au 7e match. On va bientôt découvrir si c’est vrai que les petits Canayens ne sont plus capable de suivre… Tu auras peut-être raison, mais jusqu’ici, je ne les trouve pas si pire moi. Et toi?

Maxime Paiement

Critique sportif

La faute à RDS

Il existe deux grandes familles de fans du Canadien. La première, les purs et durs, et la seconde, les occasionnels. Les premiers ont souvent tendances à regarder les seconds de haut, comme s’ils étaient des citoyens de deuxième ordre – la classe moyenne disons; la plèbe étant les non-fans – parce qu’ils estiment que ces derniers n’affichent leurs couleurs que lorsque les choses vont bien. On peut les comprendre, être un pur et dur n’est pas toujours de tout repos, particulièrement ces derniers 15 ans. Néanmoins, les purs et durs tolèrent volontiers la présence des occasionnels, notamment parce que ces derniers peuvent devenir très utiles lorsque l’enjeu s’élève. En effet, les purs et durs aiment pouvoir compter sur la présence des occasionnels pour grossir leurs rangs lorsque la situation l’exige.

Devenir un pur et dur ne se fait pas du jour au lendemain. Ça prend du temps, et souvent au prix de bien des souffrances. C’est un apprentissage. Mais lorsqu’on le devient, généralement, c’est pour la vie.

À quoi reconnaît-on un pur et dur? Simple. D’abord, il ne décroche pas lorsque les choses vont mal. Ça ne veut pas dire qu’il rayonne constamment de positivisme (il n’est quand même pas aveugle), ça veut simplement dire qu’il vit, grandit, souffre et meurt avec son club. Par exemple, au tournant des années 2000, je peux vous garantir que le Canadien n’était pas un sujet très à la mode et que les jolies filles qui tripaient CH étaient encore plus rares que les Chinois parlant le suédois. Ce fut une période très sombre pour le pur et dur, une véritable traversée du désert.

Le pur et dur ne prend pas pour une autre équipe lorsque ça va mal ou parce qu’une autre équipe est plus cool que la sienne (j’en vise ici une couple à mon école secondaire qui avaient jadis switché pour les Penguins en 92-93, évidemment jusqu’à ce que les Habs gagnent la Coupe cette année-là). Par contre, il peut prendre contre son équipe si c’est pour le bien de l’équipe, par exemple pour obtenir la tête d’un entraineur ou le premier choix au repêchage.

Ensuite, être un pur et dur n’a rien, mais RIEN à voir avec le fait de porter un jersey du CH ou de se peinturer la face, ce ne sont que des déguisements et un occasionnel pourrait facilement en faire autant. Méfiez-vous.

Non, on reconnaît le pur et dur à son comportement lors des matchs, qu’il soit au Centre Bell, dans un bar ou dans son salon. Le pur et dur sait se tenir. Il connaît son équipe, il a vu neiger. Il sait qu’il ne doit jamais chanter Ohé Ohé Ohé ou Na Na Na alors que la partie n’est pas ABSOLUMENT hors de portée pour l’adversaire. Ici, je citerai en exemple les imbéciles du bar où j’étais, qui chantaient Ohé Ohé Ohé après le but de Moore contre Washington alors qu’il restait encore près de 4 minutes au cadran. J’étais debout sur ma chaise en train de les engueuler (histoire vraie) lorsque Washington a réduit l’écart une minute plus tard. Bien fait pour leur gueule. Ne jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, surtout si c’est l’Ours russe.

Car, et c’est là le comportement le plus important, le pur et dur NE JINX JAMAIS son équipe. Il sait qu’il a trop à perdre, il l’a déjà vécu. Au contraire, il tente par tous les moyens d’influencer positivement le cours d’un match en portant son t-shirt chanceux, en s’assoyant toujours à la même place (si cette place lui a déjà procuré une victoire) et en ne changeant pas de boxeur tant que le CH n’est pas éliminé (dans le cas des extrémistes). C’est son rôle en tant que 7e ou 8e joueur (le 7e étant au Centre Bell, le 8e devant une télé).

C’est pour ça que les autopromos de RDS de samedi soir étaient de véritables claques au visage de tous les fans purs et durs. Imaginez, la station officielle du Canadien, qui est en partie propriétaire de l’équipe, diffusant des autopromos où l’on dit : «Soyez des nôtres dès 19h lundi soir alors que le Canadien n’est plus qu’à UNE victoire d’éliminer les Penguins». UNE VICTOIRE!!

Je ne pouvais en croire mes oreilles, RDS qui nous martelait à répétition tout au long du match que le CH avait déjà gagné la cinquième partie avant même qu’elle soit terminée. Alors que le CH tirait de l’arrière. Voyons calvaire! Même ma copine qui n’est même pas une occasionnelle sait que ça ne se fait pas! Et une chance qu’elle était là sinon j’aurais été certain d’avoir fait un bad trip de chips au ketchup.

Inutile de vous dire à quel point j’ai compris ce soir-là que le CH n’avait aucune chance de battre Pittsburgh. Ball Game. Game over. See you next year.

Alors, vous pouvez blâmer les arbitres, le manque d’attaque, les blessures ou la malchance si vous voulez, moi je blâme RBS pour cette défaite. Pire, je les blâme pour l’élimination du Canadien. Oui, vous avez bien lu. Au même titre que les caves de chez RBS nous garantissaient une victoire du CH lors du cinquième match, moi je vous garantis leur élimination.

Dommage pour cette petite équipe courageuse qui a dû surmonter les pires obstacles pour tenter de venir à bout d’adversaires plus puissants qu’elle. Les joueurs auront tout donné jusqu’à la fin, et pour ça, nous ne les oublierons pas, surtout les Halak, Cammalleri, Gionta, Gill et Gorges, mais en fin de compte, ils auront affronté des forces qui vont au-delà de l’effort et de la douleur. Ils se seront battus contre toute une station de télé qui les aura maudits devant les Dieux du sport, au grand malheur de leurs fans pur et durs.

Maxime Paiement

Critique sportif

PS : Désolé pour ce texte défaitisme, mais je tente désespérément d’appliquer un ultime anti-jinx au jinx de RBS. On en aura grand besoin pour le match de ce soir.

Le USS Hal Gill, Jacques Martin et les fanions du Canadien

Les Capitals vont probablement éliminer le Canadien lors du prochain match. Mais gagne ou perd ce soir, on peut désormais affirmer sans se tromper que cette édition du CH n’a définitivement rien à voir avec la tristement célèbre édition 2008-2009. Jamais l’équipe de l’an passé ne se serait battue avec l’énergie du désespoir comme la courageuse équipe que j’ai vu jouer vendredi soir.

Cette équipe est loin d’être parfaite, mais ce qu’elle m’ont montré depuis le début de cette série, et tout particulièrement lors du dernier match, m’a permis de faire «la paix» avec cette saison en montagne russe. Mieux encore, de me réconcilier avec certains joueurs, à commencer par le USS Hal Gill.

Avant le début de la saison, je connaissais relativement peu le USS Hal Gill. Par le passé, j’avais souvent vu les joueurs du CH le battre de vitesse et le faire mal paraître. De plus, comme j’ai suivi la marche des Penguins vers la Coupe Stanley au printemps dernier, j’avais une assez bonne idée de ses limitations. Même que rendu au 7e match de la finale, étant donné que je prenais ouvertement pour Pittsburgh, j’étais absolument terrifié chaque fois que le USS Hal Gill était sur la glace. Inutile de vous dire à quel point sa venue avec le CH cette année m’enchantait autant qu’un Q-tips dans mon urètre (iiiiiiish!).

Tout au long de la saison, je me suis servi du USS Hal Gill comme bouc émissaire pour les hauts et les bas du Canadien. En fait, depuis que j’ai commencé cette page en octobre dernier, je ne crois pas avoir été une seule fois «gentil» avec le USS Hal Gill. Horripilé par sa lenteur et par son incapacité à sortir la rondelle de sa zone, j’étais à peine capable de lui reconnaître ses rares qualités (spécialiste en désavantage, bonne présence dans la chambre). À mes yeux, il incarnait à lui seul tous les défauts de la brigade défensive montréalaise.

Depuis le début des séries, comme tout le monde, je découvre un nouveau USS Hal Gill. En plus d’exceller en désavantage numérique, il bloque une tonne de tirs (20 en 5 matchs; il mène d’ailleurs la ligue à ce chapitre), il nettoie le devant du filet et trouve le moyen de neutraliser les gros canons des Caps. Soir après soir, il est constamment l’un des deux ou trois meilleurs défenseurs du CH. Or, ce que je n’avais pas compris jusqu’ici, ce que je n’avais pas saisi dans son jeu, c’est que le USS Hal Gill que l’on voit depuis le début des séries ne pourrait jamais maintenir ce rythme pendant les 82 matchs que durent la saison régulière. Si c’était le cas, il n’en resterait plus grand-chose une fois les séries commencées. Le gros bonhomme nous avait caché qu’il avait une autre gear dans son jeu, une gear spécialement réservée pour les séries. (Petit cachotier va!)

Suite à son chef-d’œuvre de vendredi, je m’étais même promis de cesser de l’appeler le USS Hal Gill d’ici la fin des séries, mais comme je ne peux me résigner à abandonner cet excellent surnom (qui n’est pas de moi, soit dit en passant), j’ai décidé que ce serait le USS Hal Gill jusqu’à la mort. Par contre, désormais, il ne sera plus le USS Hal Gill à cause de sa taille et de sa légendaire lenteur, mais parce qu’en ce moment, ce gentil géant représente souvent la dernière ligne de défense du Canadien.

* * *

Il n’y a pas que le USS Hal Gill qui a connu son meilleur match de l’année vendredi soir, le toujours trépidant coach Jacques Martin aussi (même son horrible cravate a connu un fort match).

La performance de Martin lors du cinquième match est l’une des meilleures qu’il m’a été donné de voir par un entraineur du Canadien. Même si je continue de penser que Martin n’est pas le bon coach pour cette équipe, personne n’aurait pu faire mieux lors du dernier match. L’équipe était bien préparée, motivée, mais surtout bien dirigée. Tout le monde retiendra sa décision de placer Moen sur le 1er trio, mais personnellement, j’ai été davantage impressionné par la façon avec laquelle il a géré son banc. Son utilisation de ses défenseurs ne fut rien de moins que magistral. Bergeron et Hamrlik n’ont cessé de couler le CH depuis le début de la série, conclusion : il l’est a laissé sur le banc pour la troisième. De notre salon, ça peut nous sembler une évidence, mais dans le feu de l’action, ça demande de la maîtrise et du cran.

Tout au long du match, même si c’était Boudreau qui bénéficiait du dernier changement, c’est Martin qui a eu le dernier mot. Évidemment, si un coach vit et meurt avec son gardien, et on peut dire que Halak lui a sauvé la peau à une couple de reprises lors du dernier match, ça ne change rien au fait que Martin a coaché une sacrée game. Pour paraphraser un poète bien connu : chapeau Jacques, chapeau!

* * *

Depuis quelques jours, j’entends constamment à la radio, à la télé, dans des soupers, que le la fièvre du hockey n’est pas aussi forte à Montréal que l’an passé ou l’autre année d’avant. Ce qui me fait rire à chaque fois, c’est que ces grands spécialistes de la prise de température de la partisanerie se servent toujours du nombre réduit de petits fanions qui flottent aux fenêtres des voitures. Je peux vous partager ma théorie à ce sujet? Oui!? Merveilleux.

Ces petits fanions ont fait leur apparition à Montréal suite au Mondial 2006. Ce n’est que deux ans plus tard, lors de l’incroyable saison 2007-2008 du CH, qu’ils sont réellement devenus à la mode. On en voyait alors sur pratiquement une voiture sur deux. Mais vous savez ce qu’il a de particulier avec les modes? Elles se démodent. C’est con, hein? Déjà que le petit drapeau était un peu quétaine au départ (sympa, mais quétaine), il ne faut donc pas se surprendre que 2 ans plus tard, on n’en voit de moins en moins.

Non, je peux vous assurer que la fièvre des séries est au moins aussi vivante que l’an passé. Spécialement l’an passé. Rappelez-vous, le Canadien était dans un état lamentable il y a un an et les Bruins n’avaient eu aucun mal à les écarter en 4 petits matchs. Vous ne me ferez pas accroire que les gens aimaient davantage cette équipe-là que notre courageuse et sympathique bande de joyeux drilles de cette année. On verra bien ce soir, lors du 6e match à Montréal, si la fièvre des séries est pognée en ville ou pas.

* * *

Je me doutais bien que le Canadien avait encore un autre match de 2-1 dans ses tripes avant de disparaître jusqu’en octobre prochain. Je croyais qu’il serait survenu un match plus tôt, mais je suis néanmoins bien content que nos favoris aient réussi à prolonger cette série un peu plus.

À chaque nouvelle partie, j’en apprends davantage sur cette équipe que je ne connaissais que très peu en début de saison. Après tout, si ce n’était des playoffs, jamais je n’aurais fini par apprécier Jacques Martin et le USS Hal Gill à leur juste valeur. À l’inverse, probablement que je me bercerais encore d’illusions à propos de Price, Hamrlik et Bergeron. J’imagine que c’est pour ça que les vieux de la vieille disent toujours que c’est dans l’adversité que l’on reconnaît les vrais. (Les vrais quoi!? Les vrais rideaux de douche!? J’exige plus de précisions. Tout ce que je sais, c’est que jadis, Molson les saluait, les vrais.)

Grâce aux efforts incroyables des joueurs et au brillant coaching de Jacques Martin lors du cinquième match, nous aurons droit à une sixième partie. Une partie à Montréal de surcroit. Que demander de mieux!? Après tout, c’est pour ça que l’on sue sang et eau pour cette équipe. Parce qu’on l’aime inconditionnellement (malgré toutes les frustrations qu’elle peut nous faire vivre), mais surtout parce qu’on finit toujours par s’attacher à ses membres, quand bien même on aurait passé 82 matchs à sacrer après eux.

Bonne game à tous ce soir, et puisse le CH nous offrir encore une autre partie de plus!

Maxime Paiement

Critique sportif

Que fait-on après la pire défaite de l’histoire du club en série?

Absolument, vous avez bien lu, la pire défaite de l’histoire du Canadien en série. Oh, je suis certain que si on fouillait un peu, on pourrait certainement trouver une plus «grosse» défaite, mais une plus crève-cœur? J’en doute. Pourquoi? 3 raisons :

– Une défaite prend toujours des proportions historiques lorsqu’une équipe échappe une avance de 4 à 1, avec 2 minutes à faire en 2e période. Tout particulièrement en série. Et je me fous de savoir si c’était contre l’une des meilleures offensives de tous les temps.

– Le Canadien n’a jamais été aussi populaire et n’a jamais été aussi longtemps sans gagner la Coupe Stanley (17 ans). On peut donc penser, en toute logique, que les fans n’ont jamais été aussi affamés. C’est ce qui rend justement cette défaite encore plus affligeante.

– Certain pensent que l’on «peut se compter chanceux, on était même pas supposé en gagner une». À cela je répondrai qu’ils ont raison. Mais que diriez-vous à votre sœur, si après 17 ans de célibat (malgré elle), elle rencontrait un homme beaucoup plus beau et riche qu’elle, qu’après une première date de rêve et une deuxième encore plus incroyable, l’homme la ramenait chez lui pour lui donner un bon COUP DE POING dans le vagin? Hum, que lui diriez-vous à votre sœur? Tu peux te considérer chanceuse pauvre conne, t’étais même pas supposé rencontrer quelqu’un!?

Bref, certaines font plus mal que d’autres. Tout au long de la 3e période, je me sentais au volant d’une voiture qui se met à déraper sur une plaque de verglas. Ça dérape, ça part dans un sens, ça tourne dans l’autre. À la fin, tout ce qui me restait à faire, c’était de me cramponner et d’attendre l’inévitable collision avec le muret. Bang! Pour le fan, c’est le pire sentiment que l’on puisse vivre : voir son équipe s’enliser sans pouvoir y faire quelque chose. L’impuissance totale (et comme on le sait, les hommes détestent l’impuissance – les femmes aussi d’ailleurs).

Au début de la série, personne ne croyait aux chances du Canadien de battre les Capitals. À 4-1 ou à 5-4 avec 2 minutes à faire, ils étaient un gros tapon chez la Habs Nation à croire aux miracles. Aujourd’hui, bien que certains soient plus optimistes que d’autres, grosso modo tout le monde croit que la série a définitivement tourné en faveur de Washington. La logique sera donc respectée.

La grande question maintenant est que fait-on? Doit-on abandonner ou pas? Et nos Glorieux, vont-ils sortir comme des taureaux sauvages ou la queue entre les jambes?

Les fans, comme les joueurs d’ailleurs, doivent retrouver cette naïveté qu’ils avaient lors du premier match de la série, lorsque tout était encore possible. Plus facile à dire qu’à faire, j’en conviens – la preuve, je ne sais même pas si je vais écouter le match de ce soir tellement je suis nerveux. Et j’imagine que les joueurs, surtout les jeunes (donc les gardiens), se sentent comme moi.

Twitter et Facebook peuvent en témoigner, je n’ai jamais au grand jamais tenu pour acquis que le match était gagné, même à 4-1 (voir la note ci-dessous). Manifestement, les joueurs non plus, car on les sentait nerveux plus le match avançait. Même que leur fatale erreur fut de reculer constamment en troisième période. On l’a dit toute l’année, le Canadien N’EST PAS une bonne équipe lorsqu’elle tente de protéger une avance (ce qui me fait dire avec certitude que Jacques Martin N’EST PAS le bon entraineur pour cette équipe; lui qui s’entête à en faire une équipe défensive).

Note: Samedi, à 1-0, j’étais extrêmement nerveux. À 2-0, j’étais terriblement nerveux. À 3-1, j’étais nerveux. À 4-1, je commençais à respirer, puis paf! À 4-2, j’étais terrifié. À 4-3, je craignais le pire. À 4-4, je ne pouvait même plus regarder. À 5-4, j’ai recommencé à regarder à nouveau. À 5-5, le ciel m’était tombé sur la tête. À 6-5, je n’étais même pas surpris.

Je crois que tout dépendra de la première période. Si le Canadien se creuse rapidement une tombe de 3 buts de profondeur, la série sera bel et bien pliée. Si on a l’avance ou si le score est égal, peut-être que les joueurs (et l’entraineur) peuvent apprendre de leurs erreurs. Et si on tire de l’arrière par un but après une, il se peut même que nos joueurs oublient de penser et qu’ils se mettent à jouer du hockey calme et inspiré. Dans ce cas, tous les espoirs seraient à nouveau permis.

Maxime Paiement

Critique sportif

Note : Pour ceux qui ne sont pas fans de la page de CCQVTC, voici un rappel de mes diverses élucubrations sur Facebook samedi soir dernier :

– «Résumons : on est content quand le USS Hal Gill est sur la patinoire et nerveux quand c’est Markov. Inquiétant.» (Sam. 19h53)

– «À 4-2, vous êtes tranquilles? Moi, non.» (Sam. 20h53)

– «J’affiche déjà mon pire air de bœuf. Il ne manque que la défaite qui vient avec.» (Sam. 21h43)

– «Si on se fie au match SJ-COL, Washington va l’emporter. Selon vous, Backstrom ou Fehr? Pourquoi pas Ovie.» (Sam. 21h44)

– «Prévisible. Mais la série n’est pas encore terminée, il reste 3 matchs.» (Sam. 21h54)

– «Andrei Kostitsyn a ce petit quelque chose qu’avait Ryder : les tours du chapeau dans les causes perdues.» (Sam. 22h02)

– «Le bon côté, c’est que Halak a préservé sa fiche de 7-0-0 lorsqu’il reçoit 40 lancers et plus.» (Sam. 22h57)

Double note : Si on perd le 3e match, il nous restera tout de même un as dans notre manche : eh oui, Carey Price. Ne soyez pas surpris si Price, qui a perdu son poste de partant face à Halak cette année, qui traverse une interminable séquence de défaites, vole le 4e match à Montréal. Comme je vous le répète depuis quelques semaines déjà, les Dieux du sport ont un sacré sens de l’humour. Si Price est dans les buts mercredi et que les Caps frappent 2 ou 3 poteaux, vous saurez vers qui vous tourner pour des explications.

5 facteurs qui expliquent pourquoi le CH va surprendre les Capitals en 6

C’est votre jour de chance aujourd’hui les amis, car je vous offre deux chroniques pour le prix d’une seule (ou pour le prix de cents, puisque toutes mes chroniques partent pour le même prix, c’est-à-dire zéro dollar). Dans un premier temps, nous verrons les 5 raisons qui me font penser que le CH peut surprendre et éliminer les puissants Capitals en 6 parties. Ensuite, nous nous pencherons sur les 6 raisons qui me font croire que les Capitals vont sortir le Canadien en 5. Tout ça pour dire que c’est enfin le temps des playoffs et que je suis hyper-motivé. En fait, non, je suis over-motivé. Mieux, je suis über-motivé (à ne pas confondre avec Hubert-motivé). Bref, je capote.

Alors, allons-y, 5 facteurs qui expliquent pourquoi le CH va surprendre les Capitals de Washington en 6 matchs historiques :

1- Capitaine Markov

Même si le toujours très jovial et exubérant Jacques Martin a prévenu la galerie (de presse) qu’il ne nommerait pas de capitaine pour le début des séries, nous ne sommes pas dupes, nous savons que Markov est bel et bien le grand leader de cette équipe. Pas besoin d’un «C» brodé sur sa Sainte Flanelle pour nous en convaincre.

Oh, bien sûr que ça donnerait la chair de poule à tout le monde si Markov sautait sur la patinoire arborant fièrement le «C» lors de la première partie à Montréal – sans compter que les partisans feraient sauter le toit du Centre Bell tellement qu’ils crieraient leur joie –, mais HEUREUSEMENT pour nous, Jacques Martin n’est pas homme à utiliser pareilles techniques de motivation. Sans compter qu’il n’a SURTOUT pas besoin de l’énergie de la foule puisque, comme je l’ai dit plus haut, le Canadien va battre les Caps en 6.

Cela dit, s’il est vrai que Markov, l’un des plus grands défenseurs de l’histoire du club (au sens figuré évidemment, puisque c’est le USS Hal Gill qui reste le plus grand défenseur du club au sens propre), n’a jamais joué son meilleur hockey au printemps, je sens que ça va changer car c’est une série conçue spécialement pour lui. J’ajouterais même qu’il fut placé sur cette terre spécifiquement pour jouer cette série.

De un, Ovechkin est son grand grand chum, et je crois qu’ils aiment bien jouer à qui pisse le plus loin sur la glace (bien que je ne crois pas que personne ne pisse aussi loin que Ovechkin, à part peut-être le USS Hal Gill qui doit avoir toute une lance à incendie). Même que cette saison, le 79 a plutôt bien contenu le numéro 8 (notamment parce que 7 et 9 font 16, qui est le double de 8, vous suivez?). Ensuite, Markov est enfin arrivé à maturité et il est plus que dû pour nous offrir du hockey de grande classe en série. Ça risque d’être un beau spectacle de les voir aller ces deux-là.

2- Ils sont dus

Parlant d’être dû, j’en connais quelques-uns chez le Canadien qui sont tout aussi dus pour se mettre en marche bientôt. Oui, vous les Cammalleri, frère André et autre Poulie! Bon, je comprends que les trois sont des buteurs d’abord et avant tout, et souvent, les buteurs fonctionnent par séquences. Mais avec des disettes de 0 en 12, 3 en 19 et de 1 en 14 respectivement, je crois qu’on peut dire qu’ils sont mûrs.

Hey, tant mieux s’ils se mettent tous en marche pendant la série contre Washington, parce qu’on risque d’avoir besoin d’une chiée de buts si on veut se rendre ne serait-ce qu’au 6e match. Dans tous les cas, ce qu’il y a de semi-réconfortant, c’est que Cammalleri et Pouliot ont tous deux joué un très bon match contre Toronto. Ils auraient très facilement pu inscrire minimum 2 buts chacun. C’est déjà ça, hein…

3- Price

Tant qu’à enchainer, continuons notre série d’enchainements. La dernière fois qu’on s’est laissé, on parlait justement qu’une chiée de buts serait nécessaire. Effectivement les amis, je suis d’avis que nos gardiens, si fiables en saison (oui même Price), ne sont pas tout à fait playoff-proof. Même que j’ai bel et bien l’impression que Halak, avec tout le respect que je lui dois, est en train de nous refaire son parcourt olympique, c’est à dire miraculeux alors tout le monde le néglige, mais une fois que c’est le temps de gagner LE gros match : caca dans ses shorts!

J’espère que le match contre Toronto n’était pas un présage des choses à venir, surtout que le gardien Slovaque a depuis admis avoir été extrêmement nerveux lors du dernier match de la saison. Une chose est sûre par contre, s’il se fait défoncer 7-2 lors du premier match, Price prendra le relais assez vite.

Bien tiens, parlons de Price un peu (puisque ça semble mon seul sujet de discussion ces temps-ci ajouteraient certains). Compte tenu de sa saison de misère, et vu que les Dieux du sport font parfois preuve d’un sens de l’humour plutôt tordu, je verrais assez bien, par un effet sadique du hasard, Price venir sauver la saison du Canadien suite à une déconfiture de Halak. Me semble que ça s’inscrirait assez bien dans la continuité de la présente saison du Canadien, non?

4- Nobody believe in us

Au sud de la frontière, le Nobody believe in us est un devenu au fil des années un véritable mantra pour les équipes négligées. Les exemples pullulent, surtout au Football, et ses effets sont toujours terriblement dévastateurs pour l’adversaire. On a qu’à penser aux Pats en 2001, aux Giants en 2007, ou aux Cards en 2008. Comment ça marche? Simple. Il vous faut d’abord une équipe extrêmement négligée et un de ses membres qui déclare au micro : «Nobody believe in us». Je vous jure, ça marche à tout coup.

Alors, vu que le Canadien correspond assez bien au rôle de l’équipe négligée, qui peut-on envoyer devant les caméras de télé pour dire la phrase magique? Moi, j’opterais bien pour Cammalleri ou Gionta, surtout Gionta. Par contre, j’avoue que si c’était Andrei Kostitsyn, je me pisserais dessus. Littéralement! (D’ailleurs, quelqu’un peut dire au frère André de se raser la tête ou de ne plus jamais enlever son casque? C’est rendu brutal son affaire. Merci.)

5- Théo

J’ai gardé le meilleur pour la fin.

À une certaine époque, mon fun c’était de trainer au Casino de Montréal. Et comme n’importe qui habillé en culotte de jogging ayant déjà passé au moins 2 heures dans l’entourage d’une table de roulette, j’ai observé que lorsque ça fait 12 fois de suite que la bille tombe sur le rouge, à un moment donné, elle finit toujours par tomber sur le noir (je sais, je suis un fin observateur). Dans le cas de Théo, ça fait 17 fois de suite qu’elle tombe sur rouge (incluant 3 fois sur le double zéro, puisque sa fiche est de 17-0-3 depuis le 12 janvier). Je crois que ce serait un bon moment pour parier sur le noir. Oh, le noir ne va peut-être pas sortir à la prochaine partie, mais tôt ou tard, il va finir par sortir, et souvent, c’est affaires-là ça vient par séquences. Messieurs, faites vos jeux…

Mais, et je dis bien mais, il y a peut-être une autre manière de venir à bout de Josée (le «ée» c’est voulu bon; c’est la guerre psychologique qui commence). Imaginons un instant que Maxime Lapierre, agitateur francophone à ses heures, passe derrière le net de Josée et lui lance en bon Québécois : «Heiiiille Théo, sais-tu c’est quoi qui est pire qu’un bébé mort dans une poubelle?» Puis, il repasse une deuxième fois, un peu à la manière de Roger Dunlop dans Slap Shot : «…Un bébé mort dans 10 poubelles!»

Selon vous, c’est quoi les chances que Josée quitte son net pour aller péter la yeule à Lapierre? Moi je dis 100 sur 100. Après, Darche n’aurait plus qu’à marquer dans un filet désert. Ensuite, tu n’as qu’à répéter le manège jusqu’à ce que la série soit gagnée ou que Josée se retrouve couché en boule dans son net. Et… Je crois que je suis allé trop loin là. Maintenant que je me relis, je me dis deux choses : un, je devrais avoir honte, même les playoffs ne valent pas la peine de faire ça à quelqu’un. Non, oublions tout de suite l’idée. Deux, je suis bon pour un aller direct pour l’enfer. Sans compter que juste pour me punir d’y avoir pensé, Théo risque de blanchir le CH lors de la première game. Fuck me!

Maxime Paiement

Critique sportif

5 choses que j’aimerais voir avant le début des séries

Eh bien ça y est messieurs (et mesdames bien sûr, je n’allais pas vous oublier), nous y sommes enfin, le printemps pointe le bout de son nez et apparemment le Canadien de Montréal poursuivra sa saison de hockey. Ah, j’imagine que pour plusieurs ça peut sembler une évidence, mais je vous assure du contraire. En début de saison, le Canadien était loin d’être prédestiné à jouer au-delà du 82e match. Pensons simplement à tout ce que le club a pu traverser comme obstacles :

– Bob qui participe à Extreme Team Make-Over cet été

– Un nouveau coach (ainsi que les oreilles qui viennent avec) qui débarque avec un nouveau système (qui consiste à tenter le plus souvent possible la bombe au centre et les dégagements erratiques et prévisibles par la bande).

– Markov, le meilleur joueur de l’équipe (et futur capitaine), qui se blesse sévèrement dès le tout premier match de la saison.

– Les très, TRÈS nombreuses blessures à des joueurs clés (ce qui inclut tout le monde excepté Halak, Pleky et Josh «Svoboda» Gorges).

– Un gardien numéro un maudit des Dieux.

– Le USS Hal Gill (le plus grand de tous les obstacles, par une bonne tête même).

Or malgré toutes ces embûches, le Canadien devrait finalement participer aux séries, à moins bien sûr d’une catastrophe historique (n’empêche, si ça produisait, regardez les bulletins de nouvelles, vous risquez d’y voir un homme de 32 ans saoul à mort, nu excepté pour la tête de Youpi!, lancer des briques du centenaire dans les vitres du Centre Bell tout en insultant le caméraman de l’hélicoptère de TVA qui va incidemment voler au-dessus de la scène). C’était inespéré. Même qu’à un certain moment, si vous vous souvenez bien, j’implorais le CH de finir dernier plutôt que de rater les séries par un ou deux points. Alors tant mieux. Après tout, n’importe quel fan qui se respecte préférerait toujours voir son équipe jouer encore au mois de mai plutôt que de voir son DG sur le podium au moment de l’annonce du tout premier choix au repêchage au mois de juin (quoique).

Malheureusement, tout n’est pas rose au pays de la Sainte-Flanelle. On ne peut pas dire que l’équipe remporte tous ses matchs de façon convaincante et que tous ses joueurs jouent au même niveau, ce qui soulève quelques points d’interrogation en vue des séries. Pour ma part, il y a cinq choses que j’aimerais voir avant le début de la première ronde (en réalité, il y en a probablement cent cinquante-six, mais comme il ne reste que deux matchs, faut se limiter). Alors sans plus attendre, les voici :

1- Une victoire convaincante

Ce n’est pas trop demandé, je crois. On s’entend que le CH dispute ses deux derniers matchs contre des équipes qui n’ont plus rien à perdre, c’est vrai, mais qui n’ont rien prouvé non plus. Si la Caroline n’est pas (et ne sera jamais) une proie facile (dieu que je m’ennuie des Whalers), il n’en demeure pas moins que le Canadien est une formation supérieure. Ensuite, ce sera les Leafs. Putain…

Si vous saviez à quel point j’aimerais que les partisans de Toronto terminent leur saison sur un 7-1 ou un 8-2 aux dépens du Canadien. Je veux dire, je ne sais même pas si je peux l’exprimer en mot. (En fait, ne bougez pas, je vais m’essayer : jkryu&#fry rwi%ox,dfgj udyhlhj! Aowk!@erj. Non, voyez, je n’en suis pas capable.) Surtout que nos amis de Toronto viennent tout juste de réaliser qu’ils sont assurés de finir avant-derniers. Ce qui veut dire qu’il y a 81,2 % de chance que l’un des jeunes surdoués Tyler Seguin ou Taylor Hall prendront la direction de Boston. P… Pou… Pouah HaHaHaHa!! Aaaaaah HaHaHaHa!! Raaaaah HaHaHaHa!! HéHéHé! HoHoHo! Houuuu… Heuhem. Bon, un peu de sérieux.

Au moment où l’on se parle (en fait, il n’y a que moi qui m’exprime, vous vous lisez), le CH présente un différentiel de -2. Ils ont accordé 214 buts et en ont marqué que 212. Étant donné qu’ils ont plus de victoires que de défaites, on peut en conclure que les Canadiens se sont plus souvent fait déclasser qu’ils on déclasser leurs adversaires. Même s’il ne reste que deux matchs, j’aimerais les voir battre une équipe à plate couture. Me semble qu’ils sont dus. Tout comme les clients de la Cage aux Sports d’ailleurs.

2- Un but de Mike Cammalleri et de Benoit Pouliot

Ce n’est pas un secret pour personne, ces deux joueurs en arrachent par les temps qui courent. Et une équipe ne peut espérer l’emporter en série si deux de ces six meilleurs attaquants sont constamment invisibles sur la glace. Surtout que le Canadien ne compte sur aucune super vedette à l’attaque. Donc tout le monde doit contribuer.

Je suis moins inquiet pour Cammalleri puisque c’est un sniper et les snipers ont tendances à fonctionner par séquences. Présentement, Mike est à son sixième match depuis son retour au jeu et n’a pas encore fait vibrer les cordages. Quand on sait qu’il en est à sa troisième séquence de six matchs sans but de la saison, on se dit que c’est de bon augure pour les séries. Évidemment, je serais plus rassuré s’il provoquait plus de choses offensivement, mais en attendant, André K abat du très bon boulot (un autre qui fonctionne par séquences).

Le cas de Pouliot est beaucoup plus problématique. Il est débarqué à Montréal avec plein de bonnes intentions, mais aussi avec de mauvaises habitudes. Elles sont en train de refaire dangereusement surface. À commencer par la paresse et les coins ronds. Et chaque nouveau but de Latendresse n’aide pas nécessairement à mon humeur.

Vous le savez, j’ai un véritable man-crush pour Poulie depuis son arrivée. Je crois qu’il a tout pour devenir le meilleur franc-tireur du club depuis Féphane Richer, mais ce mirage est lentement en train de s’évanouir. Quand il fonce au filet, patine à fond de train et écrase les défenseurs dans la bande, il atteint un niveau de jeu que j’ai peu souvent vu depuis que je suis le Canadien. Mais ce joueur qui m’a déculotté à plus d’une reprise (notez toutes les références homoérotiques dans ce paragraphe) lors de ses premiers 15 matchs est M.I.A depuis son retour au jeu. Et dans son cas, je ne crois pas à l’excuse d’une blessure qui n’en finit plus de guérir. Il traine trop une réputation de paresseux pour que je me contente d’excuses. Il va devoir hausser son jeu d’un gros cran, surtout que Gomez est beaucoup moins utile s’il ne peut compter sur deux ailiers dynamiques. Gionta ne pourra tout faire seul, spécialement en série où les joueurs à petite taille sont généralement plus vulnérables. Fait que grouille ton cul mon Poulie. Et ne pense pas trop, contente-toi de simplement donner tout ce que t’as. On t’aime!! (Merde, faut que je me modère quand même, je ne voudrais surtout pas que ma blonde pense que je suis gai.)

3- Des sorties de zones décentes

Le talon d’Achille du CH. Le Canadien est une équipe rapide pratiquant supposément un style défensif; eh bien, avez-vous jouer Buffalo, Nashville et Phoenix? La rondelle sort de leur zone aussi rapidement qu’elle y est entrée. Je veux bien qu’on ne soit pas une menace offensive constante, mais il y a des limites à ce qu’une équipe peut accomplir avec de longues passes au centre, des passes dans les patins et des cr(censuré) de câ(censuré) de tab(censuré) de dégagements par la bande. C’est tout ce que j’ai à dire là-dessus. Do, or do not, but there is no try. (Vous avez vu comment j’ai plogué Yoda!? C’est un métier, vous savez.)

4- Une victoire de Price

Faut conjurer le sort, pratiquer un exorcise ou apaiser la colère de Dieu, mais il faut qu’il se produise quelque chose. Le Canadien ne peut pas entrer en série avec un joueur qui s’est mis Dieu à dos, quand bien même il regarderait tous les matchs du bout du banc. Sinon, j’ai bien peur que l’on assiste à des choses étranges durant la première ronde, comme Bergeron qui trébuche en tentant un pivot, Gorges qui tombe sur son gardien ou O’Byrne qui marque ou passe près de marquer dans son propre but. On ne voudrait surtout pas que ces choses inexpliquées et rarissimes se produisent en série. Après tout, peut-être que ça se transmet par contact physique ou par la voie des airs ce truc. S’il fallait que Halak l’attrape lui aussi la colère de Dieu, ça serait l’enfer.

De plus, son calvaire a assez duré, non? Il me semble que le kid mérite une victoire.

5- Finir la saison au sixième rang

Les équipes qui termineront septième et huitième rencontreront respectivement Washington et New Jersey. Je ne crois pas que j’ai besoin de vous faire un dessin pour celle-là, n’est-ce pas? Laissons Philadelphie et Boston s’arranger avec les Capitals et les Devils, contentons-nous des Sabres, ce sera bien assez suffisant comme ça.

Je suis d’avis que les Sabres sont probablement la seule équipe avec qui le Canadien a des chances de rivaliser. En fait, entre les deux, c’est pratiquement pile ou face. Et je préférerai toujours une chance sur deux que pas de chance du tout; traitez-moi d’illuminé si vous voulez, mais je suis comme ça. Je dis ça et regardez bien le Canadien perdre contre la Caroline et amasser qu’un point contre les Leafs pour ensuite devoir affronter un Ovechkin en mission en première ronde, ou pire Martin Brodeur. Damnation!

(D’ailleurs, histoire de ne pas jinxer mon équipe : Non, en réalité, j’ai extrêmement peur des Sabres. Terrifié. Complètement. C’est une très bonne équipe remplie de travaillants et menée par un gardien touché par la grâce. Il n’y a aucune, mais AUCUNE chance – compris dieux du sport? – que le CH l’emporte dans une série quatre de sept. Les joueurs devraient même déclarer forfait dès maintenant et s’inscrire pour un départ pour quatre vers 8 heures au lendemain du dernier match.)

Maxime Paiement

Critique sportif


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