Posts Tagged 'séries'

The End

This is the end

Beautiful friend

This is the end

My only friend, the end

Of our elaborate plans, the end

Of everything that stands, the end

No safety or surprise, the end

I’ll never look into your eyes… again

Can you picture what will be

So limitless and free

Desperately in need… of some… stranger’s hand

In a… desperate land

Lost in a Roman… wilderness of pain

And all the children are insane

All the children are insane

Waiting for the summer rain, yeah

There’s danger on the edge of town

Ride the King’s highway, baby

Weird scenes inside the gold mine

Ride the highway west, baby

Ride the snake, ride the snake

To the lake, the ancient lake, baby

The snake is long, seven miles

Ride the snake… he’s old, and his skin is cold

The west is the best

The west is the best

Get here, and we’ll do the rest

The blue bus is callin’ us

The blue bus is callin’ us

Driver, where you taken’ us

The killer awoke before dawn, he put his boots on

He took a face from the ancient gallery

And he walked on down the hall

He went into the room where his sister lived, and… then he

Paid a visit to his brother, and then he

He walked on down the hall, and

And he came to a door… and he looked inside

Father, yes son, I want to kill you

Mother… I want to… WAAAAAA

C’mon baby,——— No « take a chance with us »

C’mon baby, take a chance with us

C’mon baby, take a chance with us

And meet me at the back of the blue bus

Doin’ a blue rock

On a blue bus

Doin’ a blue rock

C’mon, yeah

Kill, kill, kill, kill, kill, kill

This is the end

Beautiful friend

This is the end

My only friend, the end

It hurts to set you free

But you’ll never follow me

The end of laughter and soft lies

The end of nights we tried to die

This is the end

Maxime Paiement

Critique sportif

Le match numéro 2, à travers Facebook

Pour les chanceux qui ne sont pas fans (ouink, ouink) de la page Facebook de CCQVTC, je vais vous faire revivre le match à travers mes posts d’hier soir :

– «Je n’écarte pas la possibilité que le CH se fasse blanchir durant les 4 matchs que vont durer la série…» (19:23)

– «Est-ce qu’on est dimanche ou mardi aujourd’hui? À voir le match, je ne suis plus certain…» (19:24)

– «Le Canadien fait bien paraître Leighton et Leighton fait mal paraître le Canadien. Tout ceci est schtroumph vert et vert schtroumph.» (19:29)

– «Le CH domine 16-6 aux tirs au but et c’est 1-0 PHI. Les Dieux du sport ont un drôle d’humour, n’est-ce pas?» (20:04)

– «Si c’est Philly qui marque le prochain but, les joueurs du CH peuvent déjà faire leur petits tours de patinoire avec leur bâton dans les airs.» (20:09)

– «Price a précipité la chute de Gainey, comme Bergeron précipitera celle de J. Martin. Where the F… is O’Byrne!?» (20:11)

– «Messieurs du Canadien de Montréal, voici la Mort. La Mort, voici les joueurs du Canadien de Montréal.» (20:40)

– «Un vétéran back-up qui nous blanchit: check. Les 2 Québécois qui marquent la moitié des buts: check.» (20:42)

– «Fallait-il vraiment que nos meilleurs séries depuis 17 ans se terminent d’une façon aussi misérable…?» (20:47)

– «Je me sens exactement comme les fans des Capitals et des Penguins. Excepté que l’an prochain, nous n’avons pas Ovi, Crosby ou Malkin pour se consoler.» (20:51)

– «Allez, tant qu’à ça, visons 4 blanchissages! Il y a plus qu’une façon d’entrer dans l’histoire…» (20:52)

– «Nous sommes déjà à mi-chemin d’un rendez-vous avec l’histoire. Yé, j’imagine…» (20:53)

– «Si l’épisode de Lost est aussi nul que la game, ç’aura été la pire soirée télé de l’année. Une coche tout juste devant la soirée des Jutras…» (20:59)

Maxime Paiement

Critique sportif

Mauvais match

Des quatre sports majeurs, c’est probablement le hockey qui offre les meilleurs playoffs. D’abord, parce qu’il n’y a pas de trophées plus durs à gagner que la Coupe Stanley (l’intensité de la NFL, mais sur 20 à 26 matchs). Ensuite, parce qu’aucun autre sport ne nous offre autant d’upset année après année. Tenez, juste cette année, on a eu droit à quatre surprises en première ronde (MTL, PHI, BOS, DET) ainsi que deux autres en deuxième ronde (MTL et PHI; mais PHI seulement parce qu’ils tiraient de l’arrière 3-0, parce que sinon, ce n’était pas vraiment un upset).

Mais pourquoi cela arrive-t-il aussi souvent? Parce qu’en série, tout est une question de match-up. Certains clubs, de par leur nature, ont tout simplement plus de succès contre tel ou tel club. C’est la même chose durant la saison régulière, mais parce qu’une équipe n’affronte pas 5, 6 ou 7 fois la même équipe de suite, on le remarque moins.

Ce qui nous amène à la série Montréal-Philadelphie.

Vendredi dernier, alors que les Flyers étaient en train de compléter leur remontée historique contre Boston, j’assistais au tournoi de hockey de mon industrie qui avait lieu au complexe Bell de Brossard (où mon équipe, nommée bleublancrouge – pas de farce –, s’est faite éliminer en quart de finale; comme quoi). Il y a avait là plusieurs amis et collègues, pour la plupart fans du Canadien, et on regardait tous partiellement la troisième période. Je peux vous garantir que dès que Gagné a brisé l’égalité de 3-3 (au propre comme au figuré), les visages se sont soudainement assombris. C’est comme si on nous avait annoncés que le notre CH adoré venait d’être éliminé. Pourquoi? Parce qu’on savait tous que Philadelphie représentait un très mauvais match-up pour Montréal. Pire, en gagnant, c’est soudainement eux qui devenaient l’équipe cendrillon (et on ne badine jamais avec Cendrillon, notamment parce qu’à la fin, ça finit toujours par «ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants», si vous voyez ce que je veux dire).

Ce printemps, si le Canadien a réussi à créer, non pas une, mais deux surprises de taille, c’est d’abord parce que Halak a goalé sur la tête, oui, mais aussi parce qu’il a affronté des clubs qui tombaient pile dans ses cordes. Misant d’abord sur le talent brut individuel, ces deux clubs pratiquent un jeu axé sur l’offensive où les joueurs pénètrent dans la zone défensive en pleine vitesse. Dans ce temps-là, même un joueur aux aptitudes défensives limitées comme Bergeron peut se débrouiller pour contrer un adversaire en mouvement.

C’est une simple loi de la physique : deux corps ne peuvent occuper le même espace au même moment (sinon, c’est un peu comme croiser les effluves, ça fait kaboom-shit-c’est-la-fin-du-monde). Donc, lorsqu’un corps se met dans le chemin d’un autre corps en mouvement, ce dernier va être obligé de modifier un tant soit peu sa route pour éviter/contourner le premier corps. Ainsi, l’attaquant en mouvement va soi manquer la passe qui lui était destinée, être gêné pour tirer, ou mieux, tout simplement perdre la rondelle (je synthétise à l’extrême, mais vous comprenez où je veux en venir). C’est ce qui a fait que Bergeron n’a pas si mal paru contre les Penguins et que le USS Hal Gill avait des allures de Serge Savard (les Spin-o-rama en moins) contre Ovechkin, Malkin, Crosby et cie.

Or, malheureusement pour le CH, les Flyers pratiquent un tout style d’attaque. Ils dompent la puck et courent après, ce qui met certains défenseurs plus vulnérables en danger.

C’est moins élégant, mais diablement efficace, surtout en série. Ajoutez le fait que Bergeron est frêle et peu physique et vous courrez tout droit au désastre. D’ailleurs, j’ose espérer que Jacques Martin va se remettre à coacher et qu’il insérera OB dans la formation le plus rapidement possible.

On a tous en tête l’image que les Flyers sont des gros méchants qui cognent tous ce qui bouge, mais en réalité, depuis le début des séries, des équipes comme les Sénateurs et les Penguins ont frappé pas mal plus souvent que Philadelphie (par match, bien sûr). Même que lorsqu’on regarde attentivement l’alignement des Flyers, avec les Laperrière et Carter blessés, ils ne sont plus tant à cogner dur chez les joueurs orange. Richards, oui. Hartnell, oui. Asham, bien sûr. Van Riems-machin, bof. Carcillo, certainement. Pronger, vous pouvez être sûr! Les autres? Pas moins que la plupart des joueurs du CH. Giroux, Gagné, Brière : ça ne cogne pas en malade, mais vous pouvez être sur que ce sont eux qui démoliront Halak. Surtout Brière. Petit criss.

En outre, si on regarde les deux premiers matchs de la série, ce n’est pas tant les joueurs comme tels qui ont posé problèmes aux défenseurs tricolores, mais le système. Et ce n’est pas nouveau. Depuis la fin des années ’90, les équipes qui pratiquent un échec avant efficace connaissent systématiquement du succès contre nos favoris, surtout une fois rendu en série où tout le monde se sacrifie chaque minute de chaque partie.

C’est pour ça qu’à la seconde où Simon Gagné a donné définitivement les devants aux Flyers, j’ai eu envi de remercier nos Glorieux pour leurs poétiques efforts et de passer à autre chose. Et à l’en croire un certain journaliste de la radio, je n’étais peut-être pas le seul, plusieurs joueurs du Canadien auraient poussé un gros «Fuck» collectif lorsqu’ils ont vu les Flyers compléter leur incroyable remontée. Peut-être qu’ils ont pensé, comme moi, qu’ils n’avaient plus aucune chance contre des Flyers aussi motivés que robustes, qui plus est touchés par la grâce.

Il ne faut donc pas se surprendre des mauvais matchs qu’ils ont disputés en ouverture de série, puisqu’apparemment, dans leur tête, les joueurs avaient déjà perdu.

Maxime Paiement

Critique sportif

Destinée

«Dry land is not just our destination, it’s our destiny!» – Dennis Hopper, Waterworld

Allez, avouez-le, jamais vous ne m’auriez cru capable de commencer une chronique sur la finale d’association de l’Est avec une réplique de Waterworld, n’est-ce pas?

Depuis le début des séries, c’est un peu devenu un gimmick tant avec mes amis que sur cette page : avant chaque match du Canadien, je fais systématiquement les prédictions les plus pessimistes possible, en partie parce que je ne veux pas jinxer mon équipe, mais aussi parce qu’à chaque fois où j’avais prédit une victoire, le CH c’est écrasé à chaque fois (match #2 et #5 contre Washington).

Rendu au septième match contre Pittsburgh, même si je déclarais à qui voulait l’entendre que les Penguins allait l’emporter, même si j’étais aussi nerveux qu’un gars qui s’apprête à se faire enfoncer le petit Q-tip vert dans l’urètre, en réalité, je me doutais bien que le Canadien allait éliminer Sid the little Kid, Stall le consanguin et criss Letang (y’a sûrement une couple de mes amis qui doivent crier «menteur» en ce moment devant leur ordi, mais c’est pourtant la vérité).

Et comment j’ai su? Quand ça fait 25 ans que tu suis activement le hockey, le baseball, le basket et le football, tu finis par reconnaître certains patterns lorsqu’ils se présentent à toi, par exemple les signes qui pointent vers une équipe de la destinée. Depuis que je suis fan de sports, j’en ai vu plusieurs de ces équipes de la destinée : les Sox de 2004, les Cards de 2006, les Pats de 2001, les Giants de 2008, les Canadiens de 1986 et 1993, pour ne nommer que celles-là. Ces équipes, peut importe le sport, émettent à peu près toujours les mêmes signaux. Elles surmontent l’adversité, elles obtiennent des rebonds favorables, elles effectuent des remontées spectaculaires, elles forment des équipes soudées et unies, mais surtout, elles défient toute logique. Or, à force d’être confronté à ces signaux, tu repères assez facilement ces équipes un peu spéciales.

Généralement, la grande difficulté, c’est de savoir reconnaître les équipes de la destinée, qui remportent toujours le championnat de leur ligue, des équipes cendrillons, qui elles s’inclinent en finale (les Oilers en 2006, les Flames en 2004, les Ducks en 2003, les Sabres en 1999, les Panthers en 1996, les Canucks en 1994, etc.). Bien sûr, on ne peut véritablement savoir qu’une fois que le trophée est soulevé, et oui, c’est moi qui viens tout juste d’inventer ça, mais n’en demeure pas moins que ça fait du sens, puis merde, c’est mon blog après tout!

Après deux rondes, il faut reconnaître que le Canadien présente énormément de caractéristiques propres aux équipes de la destinée. Nos Glorieux ont d’abord surpris tout le monde en remontant un déficit de 3-1 pour finalement éliminer les puissants Capitals, les champions en saison régulière et l’une des plus belles machines offensives de l’histoire. Puis, l’équipe a poursuivi son parcours improbable en éliminant les Champions de la Coupe Stanley après une seconde série éprouvante de sept parties, une série où elle a également dû surmonter un déficit.

Elle a accompli tout ça malgré les nombreuses blessures à son groupe de défenseurs, dont Markov, son général à l’attaque ainsi que son joueur le plus utilisé, Spacek, l’un des meilleurs face aux Capitals et probablement son deuxième meilleur défenseur pour relancer l’attaque, et même le USS Hal Gill, le meilleur gardien du Canadien après Halak. Ce qui n’est pas rien lorsqu’on pense que le CH est d’abord une équipe défensive.

Ensuite, comme toute bonne équipe de la destinée, le Canadien est rempli de héros obscurs tels les Josh Gorges (de moins en moins obscur), le USS Hal Gill, Maxim Lapierre, Dominic Moore, Tom Pyatt, mais surtout PK Subban (on ne peu pas avoir plus obscur que Subban vu qu’on ne l’avait vu jouer que 2 fois avant son rappel). Le jeune prend tellement des bouchées doubles qu’il a avalé toutes les minutes qui reviendraient normalement à Markov. Sans conteste la plus grande surprise depuis le début des présentes séries, qui pourtant, ne manquent pas du tout de surprises, loin de là.

Note : Au début des séries, son entraineur Guy Boucher disait de lui qu’il n’était pas encore prêt pour la ligue Nationale. Eh bien, qu’est-ce que ça va être lorsqu’il sera enfin prêt!? Il est déjà  tellement bon qu’il mériterait d’avoir un cool surnom. Les médias anglophones l’ont déjà baptisé Little Bird, mais je ne trouve pas que ça lui sied bien. Non, petit, désormais tu seras le Black Bird, un croisement entre le légendaire Larry Robinson et le Lockheed SR-71 Black Bird, le célèbre avion-espion de mon enfance, jadis l’avion le plus rapide jamais construit.

Autre signe qui ne ment jamais lorsque vient le temps de repérer les équipes cendrillons ou les équipes de la destinée, le CH semble avoir les Dieux du sport de son bord. Les meilleurs exemples étant la rondelle qui a rebondi de façon très étrange pour rester en dehors du but lors du match #1 contre Washington, le but refusé à Ovechkin lors du septième match, et les 3 poteaux doublés du but chanceux de Gionta lors du match #6 contre Pittsburgh. À chaque fois, ces jeux m’on fait crier : Holly fucking shit, les fantômes sont enfin revenus de leurs vacances aux Îles Galapagos!!

Normalement, sachant que le Canadien présenterait toutes les caractéristiques d’une équipe cendrillon ou de la destinée, je serais plutôt calme en vue de la finale d’association. Mon seul problème, c’est que nos Glorieux vont affronter une autre équipe de la destinée, pire une équipe de la destinée spécialement taillée pour les séries, j’ai nommé les Flyers de Philadelphie.

Les Flyers ont peut-être assassiné la saison du Canadien lorsqu’ils ont rompu l’égalité de 3-3 lors du septième match de leur série face aux Bruins de Boston. Évidemment, on ne pourra jamais savoir, mais je suis convaincu que le Canadien aurait aisément défait Boston pour passer en finale de la Coupe si les Flyers n’avaient pas effectué leur remontée historique.

Maintenant, rien n’est moins sûr. Sur papier, les Flyers de Philadelphie représentaient déjà un très mauvais match-up pour le Canadien, mais avec l’exploit incroyable qu’ils viennent d’accomplir, le CH aurait affronté Team Canada que je n’aurais pas été plus terrorisé. D’abord parce qu’ils sont plus robustes que les Capitals et les Penguins. Ensuite, parce que contrairement à ces deux équipes, les Flyers ont Chris Pronger, un défenseur extrêmement robuste (une nouveauté pour les petits attaquants du CH), aussi efficace en défense qu’à l’attaque, et qui excelle toujours en série. Et finalement parce que Brière et Gagné sont aussi Québécois qu’en feu, ce qui n’est jamais de bon augure pour les matchs au Centre Bell.

Enfin, et c’est ce qui me fait le plus peur, les Flyers aussi présentent de très nombreux signaux qui les pointent comme étant une équipe de la destinée. Ils se sont qualifiés en tirs de barrage lors du tout dernier match de la saison régulière. Ils ont surpris et facilement écarté des Devils pourtant favoris en première ronde. Ils ont remonté un déficit de 3-0 dans la série ET lors du septième match contre les Bruins (l’histoire la plus incroyable depuis la remontée des Sox en 2004; karma is a bitch, n’est-ce pas Boston?). Ils ont sauvé leur saison en prolongation lors du quatrième match de la deuxième ronde alors que les Bruins avaient créé l’égalité dans la dernière minute. Ils ont subi encore plus de blessures que le Canadien (Carter, Laperrière, Gagné, Boucher). Ils ont une tonne de héros obscurs. Et finalement, parce qu’ils ne sont pas nécessairement les favoris, Laviolette ne prêchera pas par excès de confiance et portera une attention toute particulière à Cammalleri (je serais même surpris si Cammy comptait deux buts contre les Flyers).

En somme, étant donné que les Flyers aussi ont apparemment les Dieux du sport de leur bord, attendez-vous à rien de moins qu’une guerre sainte entre ces deux équipes. Une longue et pénible bataille qui déterminera laquelle de ces équipes sera l’équipe cendrillon ou l’équipe de la destinée. Surtout que les équipes de la destinée, c’est comme dans le Highlander, à la fin, il ne peut en rester qu’une. «Here we are, born to be kings… We’re the princes of the universe…»

Maxime Paiement

Critique sportif

La dureté du mental

Typique. Je ne suis même pas surpris.

Sur la game comme tel, je n’ai pas grand chose à dire – en fait, je n’ai pas envi de dire grand chose sinon que McFleury a enregistré l’un des blanchissages les plus faciles de l’histoire des playoffs. Le CH a eu 4 bonnes chances de marquer, c’est tout. Cammelleri a manqué le top corner alors qu’il était seul dans l’enclave. Lapierre a frappé un poteau (qui aurait grandement modifié la game s’il avait marqué). Plekanec a fait dévier un tir pratiquement sur la jambière du gardien. Et Cammy, encore lui, a obtenu un bon one-timer en PP, mais avec un angle restreint. That’s it.

Et le pire, c’est que là, McFleury va maintenant être fuuuull en confiance et gna gna gna… Il a réussi à faire taire la foule et gna gna gna… Et sa maman est donc contente pour lui et gna gna gna… Os(censuré) de suceur de graines!

C’est là qu’on se rend contre que lors que Gionta ou Cammy ne frappe pas tôt dans le match, it’s ball game, comme diraient les Chinois. Je vais attendre à jeudi, mais disons que je ne suis pas en confiance.

La bonne nouvelle, c’est que Halak est maintenant reposé sans qu’on ait envoyé Price dans les buts. C’est au moins ça de gagné. L’autre chose, et je ne sais pas si c’est une bonne nouvelle, mais on a encore réussi à contenir Baby Crosby. Ma seule crainte, c’est qu’il explose bientôt pour 5 points, et 5 points de Crosby dans un match, ça veut dire une défaite du Canadien.

Mais bon, en attendant, c’est maintenant 2-1 dans la série pour les méchants et moi, je suis désormais 1 en 14 au Centre Bell. Ça va nous prendre pas mal de dureté du mental pour passer à travers.

* * *

Changeons de sujet, s’il vous le voulez bien. L’exclusion (définitive?) de Sergei Kostitsyn m’a enfin permis de mettre le doigt sur le gros bobo du Canadien en ce qui concerne le repêchage amateur.

En effet, j’étais dans ma douche ce matin, en train de penser à Timmins (oui, je pense TOUJOURS à Trevor Timmins quand je prends ma douche) et ça m’a flashé d’un coup. Mais avant que j’avance ma théorie, je dois vous préciser que ce n’est pas seulement une lacune du recruteur en chef du CH, mais de toute l’organisation au grand complet vu que la tendance avait commencé bien avant l’arrivé en poste de Trevor.

C’est bien connu dans le milieu, Trevor Timmins est un petit Mozart (hum non, peut-être pas un Mozart; disons simplement un Salieri) lorsque vient le temps d’évaluer les aptitudes techniques d’un hockeyeur. La preuve, depuis son arrivé en poste, je crois qu’il n’y a que les Sharks qui ont eu plus de succès à repêcher des joueurs qui percent la ligue. Le hic, c’est que si les petits trésors que notre ami Trevor repêche sont généralement forts techniquement, ils sont aussi, hélas, plus souvent qu’autrement, extrêmement faibles mentalement. Par exemple les deux frères trisos, Grabovski et notre bon ami Carey Price. Tous très bons sur papier, mais en pratique, pour l’instant, c’est une cata, une ca-quoi, une catastrophe! Particulièrement nos deux zigotos favoris.

Mais comme je le disais plus haut, on ne peut pas imputer seulement la faute à Timmins puisque Ribeiro (avant qu’il soit échangé), Higgins, Perezhogin et Hainsey (à ses premières années) ont tous posé certains problèmes à l’organisation en raison de leur manque de caractère ou de maturité. Et ces joueurs datent tous de l’ère André Savard (qui employait déjà Timmins à l’époque; tiens, tiens).

Bref, toute cette belle brochette de vainqueurs m’a fait réaliser ce matin que c’est absolument im-pos-si-ble que Timmins, ou quelqu’un d’autre chez le CH, fasse passer des tests psychologiques un temps soit peu sérieux aux espoirs qu’il convoite. Impossible.

Eh bien mes amis, je trouve ça plutôt étrange compte tenu des millions investis dans le développement, mais encore plus compte tenu des gonzillions de dollars en pertes si une organisation comme le CH passe trop souvent dans le beurre au repêchage (en effet, les joueurs autonomes coûtent toujours plus cher que les joueurs repêchés).

Par exemple, au football et au basket, ils ont finalement compris. Depuis quelques années, pour la plupart des organisations, l’évaluation psychologique prend autant d’importance que l’évaluation physique. Pour eux, c’est un must. Bon, ils ont fini par comprendre parce que les cas problématiques au football et au basket sont pas mal plus graves qu’au hockey, mais quand même, au moins, ils ont compris.

En même temps, lorsque je regarde la dernière sélection de Timmins en première ronde, je me dis que le club a peut-être enfin pigé car selon plusieurs sources, Louis Leblanc est certainement l’un des jeunes hommes les plus équilibrés et les plus brillants que le CH ait repêché. J’imagine que cela prendra un certain temps pour constater si la tendance s’est renversée, mais en attendant, c’est déjà un bon pas dans la bonne direction et ça nous changera des 2 watts que sont les frères trisos.

Note : un journaliste m’a déjà affirmé qu’Andrei Kostitsyn était de loin le joueur le plus imbécile (dans le vrai sens du terme) à avoir porté le chandail tricolore. Or, je regrette mais un gars aussi cancre, ça se détecte toujours très vite. Et j’ai pour mon dire que si tu ne le pistes pas, c’est peut-être parce que d’une certaine manière, t’es aussi tata que lui.

Maxime Paiement

Critique sportif

Mayday! Mayday!

C’est étonnant la vitesse à laquelle le Canadien nous a ramené sur terre hier. Ce ne fut pas un atterrissage mais un crash d’avion. Et plus étonnant encore, fut la manière.

Après avoir anéanti le PP des Caps (le désormais fameux 1 en 33), nous avons péri par le PP des Penguins (4 en 4). Les Dieux du sport ont un drôle d’humour n’est-ce pas? Mais ce qui a réellement coupé les jambes déjà très fatiguées des joueurs montréalais hier, c’est la blessure au général Markov. Encore une fois messieurs les Dieux du sport, de tous les joueurs qui devaient tomber au combat, fallait-il vraiment que ce soit Markov? Pourquoi pas le USS Hal Gill ou Jell-O Gorges (quoi que c’est impossible puisque justement, il est fait en Jell-O), ou mieux encore mieux, Hamrlik? Mais nooooooon, il fallait que ce soit Markov.

La bonne nouvelle est que Stall est définitivement perdu pour la série en étant coupé, paraîtrait-il, au tendon d’Achille (tiens, tiens, ça ne vous rappelle pas quelqu’un qui vient tout juste de tomber au combat?). Ça devrait ouvrir légèrement la voix à notre PP qui n’est pas piqué des vers lui aussi. Surtout que le jeu de puissance des Penguins (relativement ordinaire en saison régulière) n’inscrira pas 4 buts à chaque match. Si ce n’était de la perte de notre meilleur défenseur, je resterais relativement confiant pour la série. Si.

Car en toute honnêteté, oui le CH a été déclassé hier, mais ce ne fut pas un massacre non plus. Au risque de me répéter, 4 en 4, ça ne se produira quand même pas à chaque match (du moins je l’espère, bordel). D’ailleurs, j’étais agacé hier par l’attitude des joueurs des Penguins après la rencontre, surtout celle de Letang. À l’écouter, les joueurs de Washington, c’étaient rien que des tapettes incapables, mais eux, les joueurs de la plus formidable équipe jamais assemblée, avaient trouvé THE solution pour nous planter des buts comme bon leur semblera. Dude, vous avez battu une équipe et un gardien très, très, TRÈS épuisés. Donnez-vous au moins 2 ou 3 matchs avant de clamer votre incroyable supériorité sur Washington.

Parlant d’épuisement, j’ignore les plans de Jacques Martin, mais j’aimerais bien voir Price prendre le filet dimanche après-midi. Pas par désaveu envers Halak, mais parce que le grand héros de la première ronde semblait visiblement brûlé hier, et parce que nous avons vu ce que ça donne lorsqu’on permet au Slovaque de refaire le plein de sans plomb. Et qui sait, peut-être que Price peut nous en voler une? En tout cas, me semble qu’il est dû pour au moins en gagner une (j’ai parfois l’impression d’être un tourne-disque qui saute : Price est dû pour en gagner une… poupoum… Price est dû pour en gagner une … poupoum… Price est dû pour en gagner une …).

De toute façon, ce qui s’annonçait comme une série intéressante vient de prendre une tout autre tournure avec la perte de Markov, une tournure que je qualifierais déjà de dramatique. Sid the kid est un tueur en séries (et un tueur en série, compte tenu qu’il a remporté 8 de ses 9 dernières séries). Il vient de flairer l’odeur du sang. Il va frapper à la jugulaire dès qu’il en aura la chance. À moins d’une intervention divine (de Halak, évidemment), la série contre Pittsburgh risque d’être de très courte durée. Dire que ç’avait si bien décollé pour le Canadien…

Maxime Paiement

Critique sportif

Jidjdhhjhimxcmslllcmwoa!!!!!!

Koeowq asvvo 2ljk jihiukgh  gfdgmfmo!! Ljkhilr, dficls! Kvlcd  jdiswldlv h,jkjhlhg,hg Podslsxoxo lclcvkjvjbkf,d!!!! Futyrig, ghm jgfikgf,fgjhljh!!!! R$%?ljkjhgi HhgkgK!!!! « OIIJK(*&khjigfjshsjss kfkdnh dfnf cncnckzk zklog flfl;vb;nb. Zcsdxdsfewrdfdflkkjhijytg!!!

KJDIDKJAHJRDTYSHJK!!!!!!!!

Mkgjhguy Pihgutjgg

Cjgfugfhtj sfoytitryj

Note : Sérieusement, jamais une game de hockey ne m’a vidé autant… J’ai une tonne de pensées à vous partager, mais ça va devoir attendre à demain. En attendant, je vous souhaite la plus belle des nuits, le meilleur des réveils et la journée la moins productive de votre vie demain. Go Habs go!

Pourquoi ça vaut la peine de faire les séries

Mes 45 lecteurs assidus peuvent en témoigner, j’aurais volontiers jeté cette saison aux poubelles si c’était pour avoir la chance de repêcher Tyler ou Taylor. Finalement, je suis plutôt content de la tournure des événements. Pas que je crois aux chances du Canadien de remporter la série, mais parce que sinon, on aurait été privé du premier match de cette série. Et mes amis, ce fut tout un match.

En tant que fan du CH, le retour sur l’investissement est plus souvent qu’autrement décevant – du moins ces dernières années – si on pense à tout l’amour et la passion qu’on investit dans cette équipe. Certains, généralement des dinosaures appartenant à un autre millénaire, ne vivent que pour la Coupe Stanley. Pour ma part, je fais parti de ces partisans 2.0 qui sont au courant que la ligue compte maintenant 30 clubs, et qu’il se peut, eh oui, qu’une autre équipe puisse remporter le précieux calice. C’est pour ça qu’un match comme celui de jeudi me convainc à lui seul que mon investissement émotionnel en valait largement le prix. Et juste pour ce tout petit instant d’euphorie (le but de Pleky), ça valait la peine de faire les séries.

* * *

Je me doutais bien que s’il y avait un match où l’on pouvait surprendre les Caps (en série, c’est «on» car on fait TOUS partis de l’alignement. Compris?), c’était probablement le premier. Comme je me doute bien que les pendules risque fort d’être remis à l’heure dès ce soir (l’heure normal de Washington).

Tout ce qui pouvait bien aller pour le Canadien s’est produit jeudi soir : Halak a été miraculeux, la défensive s’est stabilisée et a bien contenu la puissance de feu des Caps, Cammalleri s’est réveillé, et Ovechkin a péché par individualisme. Même que le USS Hal Gill s’est révélé comme l’un des meilleurs défenseurs du CH (je tape ces mots, je les lis, et je ne les crois toujours pas). Là, on va avoir droit à la vrai série Washington-Montréal, ainsi qu’au vrai Alexander the Gr8. D’ailleurs, dans ma deuxième chronique de jeudi, je comparais Ovie à l’Ours russe. Et bien, c’est exactement ça, le CH, et les médias, ont poké l’ours et là, il va se réveiller. Ce soir, je m’attends à n’importe quoi qui se situe entre 2 buts-10 tirs et 5 buts-15 tirs pour le grand Alexandre. Ça risque de pincer.

Dans tous les cas, on aura eu le premier match, et ça, aucun des joueurs de Washington pourra nous l’enlever.

Pensez-y deux secondes. Nous contre l’une des plus puissantes équipes de tous les temps, et nous remportons le premier match! Mieux, nous ne l’avons même pas volé : nos trois buts étaient beaux (toujours le signe d’une victoire méritée), le gardien adverse (Miiiillleeeer! Brooodeuuur! Miiiillleeeer! Brooodeuuur!) ne nous a pas fait de cadeau, et en prime, le joueur qui a monopolisé  l’attention pour des fausses raisons avant la série a scellé le débat en prolongation. Fuck yeah comme dirait Marcel. Et comme si ce n’était pas assez, j’ai vu le match dans un bar avec un bon chum que je n’avais pas vu depuis longtemps. Que demander de mieux? (La série, vous me direz? Ne rêvez pas en couleur).

* * *

C’est drôle, mais pendant que toute l’attention médiatique, partisane, collective, est braquée sur Oveckin, mes yeux sont rivés sur Nicklas Backstom. Vous voulez que je vous le dise : le Suédois me terrifie. Totalement. Oh, je suis certain que Ovechkin va disputer une très bonne série, mais celui qui va nous détruire (anéantir, annihiler, exterminer…) c’est le numéro 19. Il est le Malkin à Ovechkin, c’est-à-dire la Cadillac des side-kicks; meilleur que les meilleurs joueurs adverses et parfois même meilleur que le joueur de concession lui-même. Peut-être une toute petite touche en dessous du numéro 71, mais il fait désormais parti des 10 meilleurs joueurs de la ligue. Et nous en avons eu la preuve dès le premier match. Si on pouvait souhaiter une blessure à un joueur des Caps, je préférerais voir le Suédois tomber au combat que la super-vedette Russe.

Attendez, on va s’essayer pour un reverse-jinx : je suis tellement certain que Backstrom sera la grande vedette de la série, et que c’est absolument im-pos-sible qu’il se blesse, que je suis prêt à parier mon appartement, ma blonde et Minou (si ma blonde savait que je viens de parier Minou, elle me couperait les couilles – pour vous dire à quel point je suis sûr de mon affaire).

Maxime Paiement

Critique sportif

Note : Suite à cette défaite, je tiens absolument à préciser que cette chronique fut publiée à 19 h 01 le 17 avril.

Double note : Hum, je commence à croire que j’ai réellement un pouvoir sur le dénouement des matchs. Cela dit, je ne suis plus sûr que ça valait la peine de faire les séries si c’est pour perdre comme ça. Ça fait combien de fois depuis 2002 que ça nous arrive? 3 fois au moins? Je me sens vraiment comme un fan des Red Sox pré-2004.

Notre général est enfin un capitaine

 

– Pis, comment ça va à Tankville?

 

Ta gueule.

 

Sans blague, notre club va plutôt bien ces temps-ci. D’ailleurs, mardi soir, ils ont probablement passé le K.O. aux Rangers en les défaisant 3 à 1. On peut même commencer à penser sérieusement aux séries. Yes sir madame, je suis confiant à ce point. Tout un changement depuis mon déménagement à Tankville, n’est-ce pas?

 

Et le meilleur est probablement à venir. Le retour de Cammy redonnera un ailier de premier plan à Plecky et réveillera peut-être, je dis bien peut-être, le frère André (le joueur de hockey, pas le prêtre. Le prêtre, ça serait plutôt horrifiant de le voir aller sur la glace; imaginez un petit squelette tout décomposé patiner sur l’aile gauche. Pouach pouach!) Cela donnerait enfin deux trios offensifs dangereux à Jacques Martin. De plus, avec les deux dernières lignes qui roulent à fond de train par les temps qui courent, le coach n’aura jamais disposé d’autant de munitions depuis le début de l’année. Et maintenant que Halak est finalement le gardien numéro un (aaaaaaaaalléluia!), je ne serais pas surpris de voir le Canadien connaître un parcours printanier semblable à celui des Hurricanes l’an passé. (Non non, je ne me suis pas saoulé à la crème de menthe, je crois sincèrement que c’est possible.)

 

Mais pour que le Canadien crée une quelconque surprise en série, son meilleur joueur va devoir continuer sur sa belle lancée des derniers matchs, voir même monter en intensité lorsque le moment sera venu. Vous savez bien sûr de qui je parle, notre général à la ligne bleue : Andreï Markov.

 

En toute honnêteté, lorsque le Canada a détruit la Russie aux Olympiques, en voyant le jeu sans conviction de Markov (voir est un grand mot puisque je ne souviens pas d’avoir remarqué Marky lors du match), j’ai pensé que le CH serait dans le trouble. Je voyais ça d’ici, Halak qui fait 45 arrêts match après match et le Canadien qui remporte une partie sur deux. Or, l’équipe a très bien répondu à leur retour au jeu. Puis, arriva ce que plusieurs considèrent comme étant le tournant de la saison : Montréal vs Anaheim. Vous connaissez l’histoire aussi bien que moi, le Canadien tire de l’arrière 3-0, remonte à 3-2. Markov se fait cingler à une minute de la fin par Perry, Ryan frappe le poteau alors que Halak est assis au banc, puis Markov (of all people) égalise le score à quelques poussières de la fin. Le moment qui m’a le plus marqué dans tout ça? Markov qui fait un «In your face sucker» à Perry après son but égalisateur. Hey, on parle quand même de l’un des joueurs les moins expressifs à avoir passé par Montréal. Suite à son but, c’était soudainement un différent Markov, un Markov en mode «grimpez tous sur mon dos, on va faire le cheval». Et c’est exactement ce type de leader qu’une équipe a besoin lorsque l’enjeu monte. Le genre qui VEUT faire la différence dans un match.

 

Aujourd’hui, le Canadien se réveille avec une séquence de six victoires consécutives. Et pour la première fois de la saison, ce n’est pas le gardien qui vole les matchs, mais l’équipe au grand complet qui les remporte. Néanmoins, Markov a clairement été le joueur le plus dominant lors de cette série de matchs, s’étant forgé lui-même une séquence de sept parties avec au moins un point (2 buts, 8 passes). Pourtant, le plus gros changement n’apparaît pas sur la feuille de pointage, non, le plus gros changement c’est que Markov embrasse enfin son rôle de grand leader de l’équipe. Mieux encore, il semble que Markov soit définitivement sorti de sa coquille, accordant même une longue entrevue à la presse montréalaise la semaine passée. Paraîterait même que Markov peut être un joyeux drille quand ça lui tente. Mes amis, encore plus que le réveil de Musashi Kostitsyn ou le retour de Cammalleri, un Markov jovial est probablement la meilleure chose qui pouvait arriver à notre club adoré.

 

* * *

 

C’est bien documenté, Markov est sans l’ombre d’un doute le joueur le plus important de l’équipe depuis 2-3 ans. Il est l’un des cinq meilleurs défenseurs offensifs de la ligue, l’un des meilleurs passeurs de la ligue toutes positions confondues, et c’est le véritable général à la ligne bleue du CH. La fiche de l’équipe le prouve, lorsqu’il n’est pas en uniforme, le Canadien remporte très peu de ses matchs (5 victoires et 348 défaites, ou quelque chose du genre). Eh bien, je ne sais pas c’est quoi la définition d’un joueur de concession, mais ça doit ressembler un peu à ça.

 

Note : Je n’ai pas fait de recherches approfondies, mais je commence à croire que Markov aura un jour sa place parmi les 5 meilleurs défenseurs de l’histoire du club. En ce moment, on a qui? Butch Bouchard, Doug Harvey, Serge Savard, Larry Robinson et Chris Chelios? À mon avis, Marky n’est plus très loin de déloger le dieu grec (étant donné que Chelios a connu ses meilleures années à Chicago), il ne lui manque qu’une bague et disons un Conn Smythe ou un Norris. Justement, parlant des séries…

 

Par contre, par le passé, le ténébreux Russe n’a jamais été à son sommet en séries, comme si son jeu tout en finesse ne correspondait pas au rythme rude et effréné des playoffs. Pourtant, des artistes comme Niedermayer ou Lidström ont toujours réussi à élever leur jeu d’un cran en fin de saison. En ce qui concerne Andreï, mon petit doigt me dit que c’était avant tout une question de feu sacré. Je crois que tout ça est en train de changer.

 

Vous vous rappelez comment les médias (et de trop nombreux fans) ont fait tout un plat avec l’absence d’un capitaine en début de saison? On disait que ça n’avait aucun sens que les Glorieux entreprennent leur deuxième centenaire sans «valeureux» capitaine. Tout le monde en profitait pour laner un paquet de noms en l’air : Markov (oui, mais trop renfermé), Gionta (trop nouveau), Cammalleri (pas assez joueur d’équipe), Lapierre (trop… euh… pas assez… bon?). Mais maintenant que 5 mois ont passé, malgré le courage et la belle tenue de Brian Gionta, le choix du prochain capitaine commence à s’imposer, vous ne trouvez pas?

 

Si j’étais membre de la direction du Canadien (après tout, je remplis la principale condition d’embauche, je parle couramment le français), pour moi, il serait hors de question de nommer Markov capitaine cette saison. Non, j’aime assez le fait que le CH, grand gardien de la tradition devant l’éternel, écoule toute sa saison sans capitaine. De plus, ça emmerderait ceux qui pensent qu’une équipe sans capitaine, ce n’est pas une vraie équipe (c’est drôle, moi je trouve que notre équipe a davantage l’air d’une équipe que l’an passé; et il me semble qu’on avait un sacro-saint capitaine l’année dernière, non?). Par contre, je préparerais une petite surprise aux médias et aux fans pour les séries. Ce qui me ferait vraiment tripper, ça serait de voir Andreï Markov vêtu du «C» lors du premier match des séries. J’imagine déjà la scène, on annonce les joueurs du Canadien, Plekanec émerge le premier du sombre passage qui mène à la patinoire, suivi des autres joueurs du CH, et enfin, le capitaine Markov saute le dernier sur la glace. Phoque que ça serait cool!

 

Je crois que le moment est enfin venu, les amis. Notre général est prêt à assumer le rôle qui lui revient de droit. Capitaine Markov, à vous de sonner la charge.

 

 

Maxime Paiement

Critique sportif

 

 


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